De notre envoyé spécial à Nice (France) Lyes Menacer L'agression israélienne contre la flottille de l'aide humanitaire de Ghaza a suscité une violente réaction de la part de Human Rights Watch qui s'est dit, dans une déclaration publique, «extrêmement préoccupé par les rapports récents faisant état d'au moins dix morts et de dizaines de blessés parmi les passagers». L'organisation non gouvernementale a estimé qu'«une enquête minutieuse sur ces incidents doit être menée et toute personne responsable d'une utilisation illégale ou excessive de la force devra être traduite en justice», lit-on encore dans le texte distribué à la presse présente à Nice (France) pour couvrir le sommet Afrique-France. Alors que les questions de paix en Afrique et le respect des droits de l'Homme ont été abordés par cette rencontre franco-africaine, HRW a regretté que le président français, Nicolas Sarkozy, n'ait pas rappelé, le jour de l'ouverture de la conférence de révision du statut de Rome qui fonde la Cour pénale internationale, «le soutien de la France aux efforts indispensables en matière de justice internationale». Par ailleurs, l'organisation HRW a dénoncé le blocus imposé par Israël sur la bande de Ghaza, qu'elle a qualifié de «punition collective des habitants» de cette enclave. «L'impunité qui entoure les violations commises» par l'Etat sioniste «doit cesser, y compris les efforts insuffisants entrepris par Israël pour enquêter et punir les auteurs des violations commises lors du conflit de 2008», a ajouté un autre texte de l'organisation.