Honneur : Bloemfontein était la ville de l'humiliation pour les Japonais, écrasés 145 à 17 par la Nouvelle-Zélande lors de la Coupe du monde de rugby en 1995. Elle est devenue celle du «miracle» depuis la victoire des Samouraïs bleus lundi contre le Cameroun (1-0). Edwin : le milieu du Honduras Wilson Palacios a une motivation supplémentaire lorsqu'il joue : son petit frère Edwin, kidnappé il y a trois ans et assassiné malgré le versement d'une rançon de 150 000 dollars. «Tout ce que je fais dans le football, c'est pour Edwin. Il veille sur moi.»
Odeur : les Anglais chargés de la logistique de leur sélection ont eu un travail ingrat à mener en début de semaine : nettoyer la totalité de leur équipement d'entraînement, après la rupture d'une canalisation d'eaux usées dans leur camp de base près de Rustenburg. Cela leur a pris la journée.
Louanges : une fois n'est pas coutume, Gerd Müller, détenteur du record de buts inscrits en Bundesliga et en équipe d'Allemagne, ne tarit pas d'éloges pour un représentant de la jeune génération. Le «bombardier» a fait part de son admiration pour son homonyme Thomas Müller : «Pour moi, c'est le numéro 1 en Allemagne, il est bon de la tête, peut marquer du gauche comme du droit.»
Optimisme : Rudi Völler, sélectionneur de l'équipe d'Allemagne, vice-championne du monde en 2002, voit la Nationalmannschaft aller loin dans ce tournoi : «C'est une très bonne équipe qui ne doit craindre personne. Tout est possible pour cette jeune équipe, maintenant et à l'avenir.»
«Pimbécile» : la presse australienne était remontée mardi dernier contre «Pimbécile», le sélectionneur néerlandais Pim Verbeek considéré comme l'unique responsable de la déroute face à l'Allemagne (0-4). «Il a choisi la mauvaise équipe. Il n'avait pas l'intention d'attaquer. Nous n'avions aucune tactique, rien», a dénoncé l'ancien entraîneur Les Scheinflug.
Cauchemar : abrutis par le son des vuvuzelas ? Il ne suffira bientôt plus de couper le son du téléviseur. Une application pour téléphones portables permet désormais de reproduire leur doux barrissement en touchant son écran. D'après ses concepteurs, elle a déjà été téléchargée 750 000 fois.
Merci papa : le milieu Vladimir Weiss, fils et homonyme du sélectionneur slovaque, est devenu mardi dernier contre la Nouvelle-Zélande le 6e joueur aligné par son père lors d'un match de Mondial, après l'Uruguyen Milton Viera (1966), l'Italien Paolo Maldini (2002), le Croate Niko Kranjcar (2002), le Serbe Dusan Petkovic (2006) et l'Américain Michael Bradley samedi contre l'Angleterre.
Blatter sur Twitter : le président de la FIFA, Joseph Blatter, qui est sur le site de micro-blogs Twitter depuis peu, comptait «21 000 suiveurs mardi matin, a expliqué Matt Stone, de fifa.com. Neuf personnes par seconde twittent avec lui».