La deuxième journée de la 19e Coupe du monde a débuté hier mercredi et jeudi avec l'opposition Afrique du Sud – Uruguay soldée par un score sans appel de (3-0). et Grèce-Nigeria (2-1). Le moins qu'on puisse dire est qu'en enregistrant cette lourde défaite, les Bafana-Bafana ont compromis leur chance de qualification pour le second tour, même si mathématiquement ils ne sont pas encore éliminés. Les Bafana-Bafana sont passés à côté de leur sujet lors de leur deuxième sortie dans cette 19e Coupe du monde. Méconnaissables et peu inspirés, les Sud-Africains ont été archidominés dans tous les compartiments au cours de cette rencontre beaucoup attendue par les sportifs africains. Dès l'entame de la rencontre, ce sont les Uruguayens qui prennent d'assaut le camp adverse. Ils mettent à rude épreuve la défense adverse qui a du mal à retrouver ses repères à l'image de Kumalo. Forlan, d'une frappe sèche des 35 mètres, ne laisse aucune chance au portier sud-africain. Ce but galvanise l'Uruguay qui appuie à nouveau sur l'accélérateur. Alors qu'on s'attendait plutôt à une réaction de la part des hommes de Carlos Pereira, c'est au contraire les Uruguayens qui deviennent maîtres dans la possession du ballon. Ils varient le jeu et développent une panoplie de stratégies, donnant ainsi une véritable leçon de football à leur adversaire du jour en inscrivant un second but par ce même Forlan. A 3 à 0, les Bafana-Bafana sont sonnés et désarçonnés. A n'en point douter, le score de 3 à 0 constitue une véritable humiliation pour cette équipe et au-delà pour le football africain. Les nigérians que l'on croyait bien partis pour réussir un bon match face aux Grecs, ont énormément déçu. Bien en jambes en première période, les Nigérians ont par la suite fait les frais de leur essoufflement, alors que la fraîcheur physique des Grecs a fait la différence. Après le match des leaders et la superbe victoire de l'Argentine sur la Corée du Sud (4-1), une chance s'offrait au couple gréco-nigérian pour recoller au classement et entretenir l'espoir de passage au tour suivant. Battus lors du premier match, la Grèce et le Nigeria étaient dos au mur et seul un succès pouvait les relancer dans la course à la qualification. Si le Nigeria a déjà terminé deux fois en tête de sa poule (en 1994 et 1998), le bilan des Super Eagles est bien plus laborieux avec un petit point pris lors de leurs six derniers matchs disputés en phase finale de Coupe du monde. Même son de cloche du côté de la Grèce qui n'a jamais réussi à briller en Coupe du monde. C'est la deuxième fois que les Grecs disputent une phase finale de Mondial et leur bilan apparaît bien maigre avec quatre défaites consécutives (dont trois en 1994) et zéro but inscrit. C'est par la suite contre le courant du jeu que le Nigeria ouvre le score. 16', Kalu Uche enroule sa frappe, Tzorvas est surpris par la trajectoire et la balle termine sa course dans les filets. Les Grecs manquant de percussion égalisent tout de même et inscrivent le but de la victoire. Le Nigéria, bien qu'il restât vingt bonnes minutes de jeu, c'en était fini des espoirs du Nigeria, trahi par une condition physique quelconque alors que la Grèce finit la rencontre en roue libre, prenant ainsi option sur la qualification au tour suivant.