Le sélectionneur Raymond Domenech a cité en exemple le jeu de l'équipe d'Algérie avant le dernier match du groupe A de la France, demain à Bloemfontein, contre l'Afrique du Sud, dans une chronique vidéo diffusée hier sur le site de la Fédération française de football (FFF). «J'ai vu jouer l'équipe d'Algérie et je dis : ‘‘ben voilà, le don il est là'', c'est à une touche, deux touches, s'engager, jouer, défendre, attaquer et rêver le plus longtemps possible. Une Coupe du monde, c'est ça, il faut aller au bout du rêve. Il y a eu un nuage, il faut ramener autre chose», a expliqué le sélectionneur. «On a eu inexplicablement un non-match [contre le Mexique, défaite 2 à 0], on n'a pas envie de rester là-dessus», poursuit-il, ajoutant qu'il faut «garder cet espoir le plus longtemps possible en se battant sur le terrain, déjà». Pour se qualifier, la France doit battre largement l'Afrique du Sud et espérer que l'Uruguay et le Mexique ne fassent pas match nul dans l'autre match du groupe A. «A la limite, on n'a même pas besoin de savoir s'il y a eu des précédents», répond Domenech quand le vidéaste de la FFF l'interroge sur une entente éventuelle des Mexicains et Uruguayens. Pour Domenech, il y a «une possibilité et on doit la jouer à fond. A l'Euro, on était un peu dans la même situation et on pensait que les autres allaient faire match nul et ça n'a pas été le cas : les Pays-Bas ont joué le jeu et ont gagné». Mais à l'Euro 2008, la France avait perdu son dernier match 2 à 0 contre l'Italie et avait été éliminée au premier tour. «S'il y a un coup de pouce du destin, tant mieux, mais au moins qu'on fasse, nous, ce qu'il faut pour que le destin puisse nous sourire», conclut-il.