C'est aujourd'hui que s'ouvriront à Brasilia, les travaux de la 4ème session de la commission mixte algéro-brésilienne coprésidée par Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, et son homologue brésilien, Celso Amorim. Cette rencontre devrait se terminer par la signature d'un avenant de l'accord de coopération technologique, scientifique et technique dans le cadre du projet «renforcent de l'élevage laitier en Algérie», est-il écrit dans un communiqué transmis à notre rédaction par l'ambassade de la République fédérale du Brésil, en Algérie. Sera par ailleurs adopté la mise en place d'instruments établissant un mécanisme de dialogue stratégique entre les deux pays appelé à renforcer et élargir la coopération bilatérale et à consolider la concertation sur les questions internationales. Les travaux de cette 4ème session porteront, entre autres, sur «l'évaluation des projets de coopération technique en cours dans les domaines de l'agriculture, des ressources en eau, de la santé et de l'artisanat, ainsi que l'examen des thèmes de relations bilatérales tels que la métrologie, la normalisation et la coopération industrielle, et des perspectives de coopération, multisectorielles», détaille le communiqué. A cet effet, des représentants des ministères des Affaires étrangères, de l'Energie et des Mines, de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, des Travaux publics, de l'Agriculture et du Développement rural, de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement prendront part, aux côtés de leurs homologues brésiliens, aux réunions de travail de la commission. Les deux parties vont se pencher également sur la question des échanges commerciaux, un domaine peu développé. En chiffres, le volume des échanges entre l'Algérie et le Brésil a atteint, au cours de l'année 2009, 2,4 milliards de dollars. Il sera aussi question de culture. Algériens et Brésiliens vont évoquer le projet de bibliothèque arabo - sud-américaine, dont le siège a été fixé à Alger sur la base d'une décision prise par le sommet des pays arabes et ceux des pays d'Amérique latine. Il faut dire que la coopération bilatérale, limitée il y a quelques années à l'énergie, s'est développée ces dernières années dans tous les domaines. Les opérateurs brésiliens, malgré l'éloignement, connaissent bien le marché algérien pour l'avoir exploré, intégré dans leur agenda d'affaires. En résumé, le Brésil souhaite développer les échanges économiques et commerciaux avec l'Algérie et espère instaurer un véritable partenariat mutuellement bénéfique dans l'intérêt des économies des deux pays. Y. S.