è Mobile : Qualcomm effectue une communication HSPA+ à 20Mb/s Cette évolution du HSxPA préfigure-t-elle la 4G mobile ? La technologie mobile haut débit 3G+ prend encore de la vitesse. Qualcomm a annoncé vendredi dernier avoir réalisé la première communication HSPA+, évolution du HSxPA déjà disponible en France chez les trois opérateurs. Les débits théoriques commencent à devenir bluffants. Qualcomm annonce 20 Mb/s dans un canal de 5Mhz. Rappelons que le HSxPA exploité actuellement permet un débit théorique de 3,6 à 7 Mb/s en voie descendante. «L'utilisateur final bénéficiera de connexions Internet plus rapides grâce à la technologie HSPA+ et les opérateurs mobiles pourront offrir plus de services à leurs abonnés», commente Alex Katouzian, vice-président de la division semi-conducteurs de Qualcomm. Le fondeur américain précise que la dernière évolution de la technologie WCDMA, le HSPA+ Release 7, permettra des débits de transferts de données jusqu'à 28 Mb/s en réception de 11 Mb/s en émission. Les versions futures du HSPA+ prévoient des vitesses de débit de réception de 42 à 84 Mb/s, et de 23 Mb/s en émission en ayant recours à des techniques plus avancées, notamment grâce à l'usage simultané de plusieurs canaux pour le transfert de données. HSPA+ est compatible avec les versions précédentes de WCDMA et ne nécessite pas de nouvelle bande de fréquences pour son déploiement. Un argument de poids pour les opérateurs. Cette nouvelle évolution de la 3G+ pourrait à terme devenir le standard de la 4G mobile. Même si cette technologie est loin d'être la seule sur les rangs. On peut citer le LTE et surtout le WiMax mobile (débits annoncés de 20 Mb/s) même si ce dernier est encore et toujours pénalisé par le manque d'équipements dédiés notamment en Europe. En effet, le nouveau Centrino 2 d'Intel n'intègre pas de composant WiMax sans fil pour le Vieux Continent. è Les pirates s'attaqueraient de préférence aux gadgets Google Premier constat du Black Hat de Las Vegas : Google Calendar ou d'autres outils de la firme de Mountain View seraient des cibles privilégiées pour les hackers. Les programmes qui permettent la personnalisation de pages Web proposés par Google seraient de véritables nids à malwares. C'est en tout cas le constat que dressent les spécialistes en sécurité présents à Las Vegas. Deux chercheurs estiment que ce type de pages contiennent de nombreuses données personnelles pas suffisamment protégées. Robert Hansen, directeur de la société de consultants en sécurité SecTheory, et Tom Stracener, responsable chez Cenzic Inc, ont expliqué, preuves à l'appui, qu'il était aisé d'y insérer un programme malveillant. Ces informations à caractère personnel peuvent alors être dérobées. Google n'est pour autant pas le seul visé par la critique. Les réseaux sociaux seraient, eux aussi, des vecteurs importants de vols de données (mais pas de chiffres à l'appui). Les deux spécialistes avaient déjà averti le géant de leurs observations. Mais la société de Mountain View s'était refusée à tout commentaire. Robert Hansen insiste : «Nous les avons alertés mais ils ont décidé de ne pas patcher, nous avons donc décidé de rendre publiques nos découvertes.» Pour sa défense, Google a précisé qu'il scannait régulièrement ses «gadgets» pour éviter tout code malveillant. Il a estimé ces attaques «rares». è La fondation Mozilla lance une consultation sur le Web de demain Que sera le Web dans un futur proche ? Tous les internautes, adeptes ou non de Firefox, sont invités à communiquer leurs cogitations. C'est un projet de laboratoire auquel tout un chacun est appelé à contribuer. «Aujourd'hui, nous appelons l'industrie, l'enseignement supérieur et les gens du monde entier à s'investir et à partager leurs idées et leur expertise dans un projet collectif d'exploration des lignes directrices pour une reconception du Web», a lancé Chris Beard, vice-président et DG de Mozilla Labs, un sous-ensemble de la fondation Mozilla, le collectif l'origine de Firefox, Thunderbird. Quelques vidéos, en ligne sur la page d'appel du projet, donnent le ton. Réalisées par des membres ou contributeurs de la Fondation, elles donnent un aperçu de ce que pourrait être le futur Firefox. On y découvre notamment Aurora, un navigateur interfacé avec le système ; il permet de communiquer vocalement et de partager des informations dynamiquement entre internautes. Aza Raskin nous fait également découvrir l'interface potentielle du futur Firefox Mobile (cf. Safari sur l'iPhone ?) Aucune orientation n'est donnée ni imposée. Au contraire. Chris Beard en appelle à toutes les bonnes volontés, que les participants aient un profil technique ou non. «Tout le monde est bienvenu pour y participer», explique le dirigeant qui affiche tout de même une préférence pour les concepteurs «qui n'ont pas été particulièrement impliqués dans des projets ‘'open source''». Pour l'heure, Chris Beard invite à utiliser les moyens habituels : le blog pour l'écrit, FlickR pour les images, site Web pour les prototypes, etc. Le mot-clé à utiliser est «mozconcept» afin que la Fondation puisse apprécier votre créativité. Le principe, insiste Chris Beard, n'est pas de «faire évoluer des concepts directement vers de nouveaux produits mais plutôt de provoquer les idées, faciliter les discussions et alimenter l'inspiration». è Google prépare un service de traduction avec «traducteurs humains» La firme de Mountain View en serait à la phase de test. La plate-forme permet d'obtenir, en différé, des traductions assistées ou validées par des traducteurs et relecteurs en chair et en os… Les traducteurs automatiques ou logiciels automates de traduction sont relativement peu utilisés, car considérés par beaucoup comme peu fiables ou de piètre qualité (risque de non-sens, voire de contresens… verbiage insipide, erreurs grossières hors du contexte, etc.) même si les progrès en la matière méritent le détour. Google aurait trouvé la parade, à en croire le blog américain Blogoscoped. La firme de Mountain View ambitionnerait de créer un service collaboratif de traduction baptisé Google Translation Center. Actuellement, Google ne propose qu'un moteur de traduction dans ses «outils linguistiques» permettant de traduire, automatiquement, dans 22 langues, les termes pouvant servir à des recherches en ligne. Le nouveau service dont il est question ici vise à traduire tout ou partie de documents. Des informations sont d'ores et déjà disponibles sur une FAQ de la société présentant ce service, ainsi que des captures décrivant en détail son fonctionnement. La méthode reste simple. Le service propose aux personnes qui souhaitent traduire un document de remplir un formulaire qui décrit leur projet, les langues choisies, et -ce qui est nouveau- les délais de remise du document. Il s'agirait bien d'un service en ligne mobilisant des traducteurs et relecteurs en chair et en os, grâce à une interface collaborative permettant d'éditer le document et sa traduction. Plus de 40 langues (parlées par 98% des internautes, selon Google) seraient prises en charge par cette version encore au stade de version bêta «privée». è Le Blu-ray devrait dépasser le DVD en 2011 Selon diverses prévisions, le Blu-ray est en passe de reléguer le DVD aux oubliettes. Chez Sony, on reste très optimiste. Le Blu-ray monte en puissance au Japon. Depuis l'abandon du format HD DVD de Toshiba, Sony compte les points et voit là une nouvelle manne.Selon certaines estimations, le Blu-ray surpassera les DVD aux environs de 2011. Néanmoins, Tim Meade, le vice-président Asie-Pacifique pour Sony Pictures Home Entertainment est pour le moins optimiste. Il a déclaré à la presse, mardi 5 août : «Les ventes globales ont augmenté de 9% à la fin de 2007 à 20% vers mi-2008, et jusqu'à 25% à la fin de cette année.»Presque insolemment, il continue : «Les ventes globales des lecteurs Blu-ray vont augmenter de 15% en 2008.» Bien que le marché n'en soit encore qu'à ses premiers pas, le volume des ventes de lecteurs aux Etats-Unis et en Europe durant la première moitié de 2008, a été multiplié par quatre et par six, respectivement. è Intel «Larrabee»: premières révélations sur la puce 3D Une partie du voile commence à se lever. Mais le processeur graphique 3D d'Intel est encore en gestation. Patience : on en saura un peu plus le 12 août, sur le salon Siggraph de Los Angeles. Pour l'heure, les spécialistes essaient de rassembler les bribes d'informations livrées par Intel -entre rumeurs, fuites et désirs pris pour des réalités… Et de deviner ce qu'il sera. Intel sait se faire attendre. Jusqu'ici le géant des processeurs a toujours cohabité avec plus forts que lui dans ce domaine : Nvidia, ATI… Mais beaucoup estiment que le rachat de ce dernier par AMD aura fait accélérer ce programme de développement d'Intel, qui fait partie du programme de recherche Terascale où Intel dit investir 1,47 milliard de dollars. La puce au nom de code «Larrabee» est conçue autour de plusieurs cœurs en architecture x86 (celle des bus des PC standard), mais en adressage sur 64 bits et avec une capacité de calcul vectoriel de 16 opérations par cycle horloge en adressage sur 32 bits. Intel y ajoute un bus central «Ringbus» (ou bus «en anneau») capable d'adresser 512 bits en entrée et en sortie (soit 1024). C'est un choix stratégique que cette architecture X86. Intel veut ainsi garantir une compatibilité des instructions pour faciliter le travail des programmeurs de jeux ou d'applications graphiques animées en 3 dimensions. Il sera applicable à des jeux mais également à des applications graphiques dans le secteur de la finance ou de la recherche ou encore dans des applications techniques très avancées comme, par exemple, dans l'exploration pétrolière… Et selon ses concepteurs, les architectures de processeurs de calcul (CPU) vont converger avec celles des coprocesseurs graphiques (GPU). Ce processeur supportera OpenGL et DirectX. è JavaFX SDK Preview est disponible Sun Microsystems vient d'annoncer la disponibilité de JavaFX Preview, téléchargeable sur un site dédié. Ce produit vise le marché des applications Internet riches (RIA) et se place ainsi face à Silverlight (Microsoft) et AIR/Flex (Adobe). La version finale est attendue pour la rentrée. Les dérivés JavaFX Mobile et TV n'apparaîtront qu'au printemps 2009. Il se présente sous la forme d'un kit de développement logiciel (SDK) permettant aux créateurs de sites Internet et aux développeurs Java d'avoir un aperçu des moteurs d'exécution pour créer des Rich Internet Applications (RIA) sur la plate-forme Java. La compagnie espère bien évidemment profiter du très grand nombre de développeurs Java. JavaFX souffre cependant d'un déficit de librairies de haut niveau. S'il gère médias et rendu graphique, nous ne trouvons aucune trace d'un composant Web tel celui offert par Adobe AIR. Les éléments d'interface graphique sont également loin de valoir ceux des solutions concurrentes. Java offre cependant quelques atouts non négligeables. Une application peut fonctionner indifféremment au sein d'un navigateur Internet, directement dans l'interface du système d'exploitation hôte ou même sur des terminaux mobiles. Effectivement, la grande force de cette solution est de pouvoir fonctionner sur tout appareil pourvu de Java SE ou Java ME. Aujourd'hui, 85% des téléphones cellulaires, 91% des ordinateurs et 100% des lecteurs Blu-ray (sic) sont compatibles Java, et donc JavaFX. Là où Adobe et Microsoft luttent pour imposer leurs solutions sur les téléphones portables, Sun peut atteindre sans effort les quelque 2,2 milliards de terminaux déjà compatibles avec Java.