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La police d'occupation assiège la mosquée d'Al-Aqsa Pendant que les pressions s'accentuent sur Mahmoud Abbas pour la reprise des discussions directes avec Israël
La police d'occupation israélienne a assiégé hier la mosquée d'Al-Aqsa à El Qods, à l'occasion de la prière du vendredi, la première durant ce mois de Ramadhan, ont rapporté les médias. L'accès a été interdit aux fidèles palestiniens de moins de 60 ans pour les hommes et de moins de 45 ans pour les femmes, sauf ceux qui sont munis d'une autorisation spéciale. Ce n'est pas la première fois que l'occupant israélien déploie ses forces de sécurité autour de cette mosquée. Pis, Tel-Aviv a également interdit les visites entre les familles palestiniennes de la Cisjordanie et de la bande de Ghaza, durant toute la période du jeûne. Ces mesures de restriction ont été décidées récemment par l'autorité israélienne pour empêcher l'accomplissement des prières à la mosquée d'Al-Aqsa. Ce qui provoque régulièrement la colère des fidèles palestiniens, victimes de la répression sauvage israélienne. Pendant que Tel-Aviv empêche des civils palestiniens d'accomplir leur devoir religieux, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, fait l'objet de toutes parts de fortes pressions pour reprendre, sans condition, les pourparlers sur la paix au Proche-Orient avec Israël. Les discussions avec l'Etat sioniste sont au point mort depuis trois ans en raison du refus par le gouvernement de Benyamin Netanyahu de geler les projets de colonisation sur les territoires occupés palestiniens. Des discussions indirectes avaient été entamées entre les deux gouvernements, au début de l'année en cours, sous l'égide des Etats-Unis, mais l'agression par les forces armées israéliennes, en mai dernier, de la Flottille de la liberté, qui acheminait de l'aide humanitaire vers Ghaza, a remis tout en cause. Ainsi, depuis mai, George Mitchell, l'émissaire spécial du président Obama au Proche-Orient, a repris ses tournées régionales dans l'espoir de relancer le processus de paix. De leur côté, de nombreux pays et organismes internationaux impliqués dans ce processus ont multiplié leurs efforts pour la reprise de discussions. Mais la pression s'exerce beaucoup plus sur la partie palestinienne, plus fragile politiquement et économiquement qu'Israël qui bénéficie du soutien inconditionnel de son allié de toujours les Etats-Unis. Selon les médias occidentaux, le président de l'Autorité palestinienne serait sur le point de céder à ces pressions, citant des sources diplomatiques de l'Union européenne. «Le président [Mahmoud] Abbas est sur le point d'accepter des négociations directes, mais a demandé quelques jours supplémentaires pour d'ultimes consultations avec ses partenaires arabes, ainsi que les responsables du Fatah et de l'OLP», a affirmé la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, dans un courrier adressé aux ministres des Affaires étrangères de l'union. L. M.