Photo : Riad Par Amirouche Yazid La série noire des Verts continue. La réhabilitation avec leur public, comme promis par le sélectionneur national et les joueurs, n'a pas eu lieu. L'exode vers le stade de Blida n'a rien changé à la chose tant le onze de Rabah Saâdane reste figé à un système de jeu qui a révélé, encore une fois, ses limites. Une énième déception pour la sélection algérienne. Cela ne s'est pas produit contre un des ténors du football africain. L'adversaire, qui a imposé le match nul aux Verts, n'est pas le Ghana, ni la Côte d'Ivoire, ni encore l'Egypte. En face des Fennecs de Rabah Saâdane, il y avait une équipe tanzanienne qui repart à Dar Essalem avec un point qu'elle croyait comme un miracle. Prévision tout à fait logique d'une sélection classée 117ème au classement de la FIFA devant un mondialiste qui ne cesse de dégringoler au point d'angoisser tout un peuple. Désormais, les sorties ratées des Verts ne sont pas près de s'arrêter. Le cauchemar continue ainsi pour une sélection qui entame les éliminatoires de la prochaine CAN par un échec, qui compromet incontestablement les chances de qualification d'une sélection qui a atteint les demi-finales de la précédente édition. Un échec qui prouve, si besoin est, que les Verts, sous la direction de Rabah Saâdane, ne progressent guère. La série noire est ainsi bien partie pour durer au grand dam d'un public qui aspirait à mieux dans la soirée d'hier. Le constat est vraiment alarmant dans le sens où l'équipe algérienne n'arrive plus à gagner même devant les adversaires les plus modestes du continent. Le onze algérien aura ainsi la dure mission de rattraper le retard dans une groupe où figure un rival plus huppé, le Maroc. Favorite en puissance du groupe, l'Algérie vient ainsi de se compliquer la tâche en ratant sa première sortie. Le second match, prévu au mois d'octobre prochain, s'annonce stressant. Le coach national doit incontestablement revoir sa copie s'il ne doit pas rendre le tablier. Avant qu'il ne soit trop tard.