Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
En finir avec les absences répétées dans les établissements scolaires constantine aspire à une 5e place au classement national dans le secteur de l'éducation
Photo : Riad De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi «Pour cette année, il faut impérativement assurer la stabilité lors du cursus scolaire», insiste le directeur de l'éduction M. Allam juste après le démarrage de la rentrée. Par là, on retiendra que les grèves récurrentes qui ont sanctionné la précédente rentrée devraient cesser d'autant que la tutelle aura répondu favorablement aux sollicitations du corps enseignant. Les problèmes socioprofessionnels étant solutionnés. «Désormais, on ne pourra travailler dans de telles conditions», a-t-il affirmé. C'est l'une des priorités entérinées par le secteur durant ce parcours 2010-2011.Un second point, et non des moindres, prendra effet quelques jours après cette reprise. Il s'agit du projet d'établissement consigné dans les dernières directives de Benbouzid. A cet effet, le ton aura été donné pour mettre au diapason tous les chefs d'établissement sur cette nouvelle donne qui vise à améliorer et la qualité de l'enseignement et la gestion au niveau des structures scolaires. «C'est une méthode moderne qui a porté ses fruits dans des pays développés. Ainsi l'appliquer dans le système éducatif, c'est lui garantir des résultats probants à coup sûr», devait exposer notre interlocuteur qui tient à ce que tout le monde adhère fortement à cette nouvelle «obligation» de la tutelle puisque les responsables sont tenus «d'établir un diagnostic préliminaire dans lequel figure la situation globale d'une telle structure en matière de moyens mis à sa disposition. Dès lors, il ne reste qu'à tracer les objectifs inhérents à chaque école, lycée ou collège. Des séances d'évaluation seront effectives et seront évaluées à chaque halte avec notamment, les commissions du suivi pédagogique installé précédemment», explique le responsable indiquant qu'il «n'est plus permis de naviguer sans savoir où l'on va. Constantine a obtenu une place honorable, la 8e durant la précédente année, on aspire à gravir des échelons pour le présent exercice. La 5e place au moins !» Pour ce faire, le directeur estime que la wilaya de Constantine détient des compétences certaines. «Il importe de se donner le temps de travailler», précisera-t-il. Sur un autre éclairage, ce projet d'établissement compte sur le concours «astreint» des enseignants appelés à investir les espaces pédagogiques souvent «déserts», et ce, pour multiplier les concertations et les approches sur telle ou telle matière. «Le conseil d'enseignant se doit de trouver de nouvelles approches pédagogiques. La coordination s'y impose même si parfois des débats sont assez tendus. L'acte pédagogique est le seul garant du bon fonctionnement des établissements. Les résultats positifs en découlent», insiste l'administration. Toujours en matière d'amélioration du volet pédagogique, la direction de l'éducation soulève ce qui est devenu un fléau dans l'enseignement : les absences des enseignants ! Rompre le rythme des cours d'une manière excessive est l'ennemi du cursus. Et lorsque les leçons dispensées concernent les classes d'examen, cela devient un handicap difficile à pallier. A ce propos, et afin de permettre aux élèves de suivre leurs leçons sans grande perturbation liée à cette cause devenue «répétitive», l'académie aura consenti un compromis avec la direction du travail et la CNAS traduit par «une rigueur qui doit primer pour mettre fin aux absences sans fondement». En outre, Allam évoque un autre point jugé contraignant pour le parcours des élèves : «On ne doit pas faire du social sur le dos des disciples», alerte-t-il et de s'expliquer sur les enseignants dont la maladie s'avère chronique et altère la qualité de l'enseignement, donc dans l'incapacité de se donner à fond : «Je ne condamne aucune pathologie. Mais il faut se rendre à l'évidence. Des instituteurs qui en sont atteints ne devraient pas craindre d'être révoqués. On doit trouver une solution à ces cas précis en commune décision avec les secteurs de la santé et du travail». Le corps d'enseignants assurant les deux premiers cycles est respectivement de l'ordre de 4 102 et de 3 946. Le troisième cycle compte 2 271 professeurs. Au même titre, les responsables tablent sur 2 291 nouveaux recrutements sur concours. Ces postes à pourvoir seront répartis sur 23 matières. Les langues arabe et français, les sciences physiques, les mathématiques et les sciences naturelles demeurent les domaines requis en raison d'un léger déficit.