La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a estimé en Jordanie que le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu «peuvent prendre les décisions difficiles nécessaires pour résoudre tous les [...] problèmes d'ici un an». «Ils sont sérieux au sujet de cet effort. Ils sont engagés. Ils ont commencé à s'attaquer aux questions difficiles mais nécessaires», a-t-elle affirmé après une rencontre avec le roi Abdallah II de Jordanie. «Avec l'engagement d'un Premier ministre israélien et d'un président palestinien qui acceptent tous les deux l'objectif d'une solution à deux Etats, la paix est une fois de plus à notre portée», a-t-elle dit. Elle a ajouté être «convaincue que cette fois-ci, c'est le moment et ces dirigeants sont ceux qui peuvent réaliser les résultats que nous recherchons tous, deux Etats, deux peuples vivant en paix et en sécurité». Mme Clinton a effectué une visite éclair en Jordanie après un entretien avec le président palestinien Mahmoud Abbas à l'issue de deux jours de négociations directes. De son côté, le président syrien Bachar Al-Assad a eu des entretiens jeudi à Damas avec l'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, portant notamment sur le processus de paix palestino-israélien. «Nous devons travailler ensemble pour réaliser la paix et la sécurité dans la région», a déclaré Mitchell, en soulignant que «la paix est le seul choix». Al-Assad et Mitchell ont abordé à cette occasion la reprise des négociations directes entre les Palestiniens et Israéliens. A ce propos, le président syrien a affirmé que «la paix ne peut être durable si elle ne rend pas tous leurs droits à leurs propriétaires conformément aux résolutions internationales» de l'ONU.