Le manque de sommeil réduit les bienfaits d'un régime alimentaire Une étude menée aux Etats-Unis et dont les résultats ont été publiés lundi dernier montre que le manque de sommeil limite les bienfaits d'un régime alimentaire, surtout la perte de masse graisseuse. Les auteurs de l'étude qui paraît dans les Annales américaines de la médecine interne datées du 5 octobre ont constaté que, quand des personnes dorment le nombre d'heures requis, plus de la moitié de leur perte de poids est de la graisse et seulement un quart si elles manquent de sommeil. Selon ces chercheurs, le fait de ne pas assez dormir les a aussi rendues plus affamées car le manque de sommeil fait monter les niveaux sanguins de ghreline, une hormone qui déclenche la faim et réduit la consommation d'énergie par le corps. «Si votre but du régime est de faire fondre la graisse, ne pas assez dormir revient à se mettre des bâtons dans les roues», souligne le Dr Plamen Penev, professeur adjoint à la faculté de médecine de l'Université de Chicago (Illinois, nord), principal auteur de cette recherche. «Le manque de sommeil, un trait de la société moderne, paraît compromettre lesefforts pour perdre de la graisse en suivant un régime alimentaire», indique-t-il, précisant dans cette étude que «cela a empêché de réduire la masse graisseuse des participants de 55%». Un nouveau vaccin prolonge la vie de patients atteints de tumeurs du cerveau Un vaccin expérimental a permis de prolonger de plus de 70% la vie de patients atteints de la tumeur du cerveau la plus mortelle, le glioblastome, selon une étude clinique dont les résultats ont été publiés aux Etats-Unis. Administré avec les thérapies standards, ce vaccin, qui cible et bloque une variante du gène EGFRvIII particulièrement active dans la multiplication des cellules cancéreuses, a prolongé la durée médiane de vie des malades de 15 à 26 mois, précisent les auteurs de cette recherche parue dans le Journal of Clinical Oncology. Les patients vaccinés ont aussi bénéficié d'une période plus longue (14,2 mois) durant laquelle la tumeur n'a pas réapparu, comparativement à 6,3 mois dans le groupe témoin n'ayant pas été traité avec le vaccin. «Environ un tiers de tous les glioblastomes contiennent ce gène responsable de la virulence des tumeurs», souligne le Dr John Sampson, professeur de neurochirurgie à la faculté de médecine de l'Université Duke (Caroline du Nord, sud-est), un des coauteurs de cette communication. «Notre recherche montre que le vaccin élimine toutes les cellules cancéreuses porteuses de cette variante génétique chez 17 des 18 patients vaccinés», précise le Dr Darell Bigner, directeur du centre sur les tumeurs du cerveau à l'Université Duke et principal auteur.