Synthèse de Rami Narimene La nouvelle aérogare et le salon d'honneur de l'aéroport international Mohamed-Boudiaf de Constantine, dont la construction accuse un retard important, devront être impérativement livrés «durant l'été 2011», a affirmé le wali, cité par l'APS. S'exprimant lors d'une d'une visite d'inspection de ces chantiers, le chef de l'exécutif local a annoncé dans ce cadre l'installation «très prochainement» d'une «cellule de suivi» des travaux avec pour première mission l'élaboration d'un planning et d'un échéancier que les entreprises de réalisation devront «impérativement» respecter. Le wali a déploré la lenteur des travaux qui, pourtant, avaient été pris en charge par de nouveaux opérateurs, suite à la résiliation des marchés initiaux. Il a précisé, dans une déclaration à l'APS, que la levée de toutes les contraintes entravant jusque-là l'avancement de ces travaux, notamment sur le plan financier, «ne saurait s'accommoder, désormais, du moindre laisser-aller». La construction de l'aérogare, lancée en 2005, a donné lieu à de multiples réévaluations, portant son coût de réalisation de 441 millions de dinars à près de 1,95 milliard de dinars, selon les précisions fournies par le directeur de la planification et de l'aménagement du territoire (DPAT). Les réévaluations demandées par les entreprises chargées de la réalisation de l'aérogare et du salon d'honneur, estimées respectivement à 640 et 140 millions de dinars, «seront débloquées dans le cadre du programme 2010-2014, dans sa tranche 2011», a-t-il assuré. Il a précisé, dans ce sens, que le coût initial de réalisation de cette aérogare a été «multiplié par deux durant les années 2007 et 2008» sans que les travaux enregistrent un avancement en rapport avec les importantes rallonges financières octroyées. Cette situation avait amené les responsables concernés à «revoir leur choix» et à procéder à la résiliation des marchés attribués à plusieurs entreprises, a rappelé le directeur du logement et des équipements publics (DLEP). Selon lui, l'étude technique de cette nouvelle infrastructure aéroportuaire, lancée en 2002, n'a été validée qu'en 2005 en raison du design architectural jugé inadapté. Rappelant la rigueur qui présidera désormais au suivi des deux projets, et mettant en garde contre «toute nouvelle négligence», le wali a souligné que la mobilisation de moyens supplémentaires devra inciter les entreprises en charge de la réalisation de ces projets à achever les travaux au plus tard durant l'été 2011. Il a insisté par ailleurs sur la qualité des travaux qui doit être «irréprochable», notamment au plan de l'esthétique car il s'agit de projets appelés à constituer une «vitrine de la wilaya, voire de l'Algérie». Une fois réceptionnée, cette nouvelle aérogare, d'une superficie globale de 80 000 m2, devra accueillir environ un million de passagers par an, a-t-on fait savoir.