Le chef de l'Etat s'est rendu à l'usine d'insuline. Lors de cette visite, qui est le plus important point effectué, le président n'a pas caché sa colère en tenant à souligner, en présence du P-DG de Saidal, qu'il est parfaitement au courant des tenants et aboutissants de ce dossier. «Je connais ce dossier par coeur. Je connais tous les responsables qui ont tout fait pour que le projet n'aboutisse pas. Il y a eu deux tentatives de sabotage». Des propos lourds de conséquences, il n'y a pas de doute. Qui est visé? Ça ne pouvait pas être Ali Aoun, c'est quand même sous sa responsabilité que le projet d'usine de l'insuline a été mené jusqu'au bout. A travers Ali Aoun, le chef de l'Etat, a-t-il voulu avertir tous ceux dont les intérêts ont été touchés par la réalisation de ce grand projet? Quoi qu'il en soit, Bouteflika a affirmé que les services de sécurité font leur travail et trouveront sans aucun doute la face cachée des responsables des sabotages. Une sérieuse mise en garde adressée à ceux qui s'obstinent à faire des affaires sur le dos de l'Algérie et la santé des Algériens. Le président a exigé que la production soit à 100% nationale et la couverture d'au moins 30% de la demande. Lors de sa visite d'inspection, le président a inauguré plusieurs réalisations, comme la trémie à la cité Zouaghi, du nouvel accès de la nouvelle aérogare et l'institut Ben Badis après les travaux de réhabilitation. Le président a eu l'occasion de lancer les travaux de plusieurs projets par le dépôt de la première pierre à savoir les projets de réalisation de la trémie du carrefour de l'université-Mentouri, du salon d'honneur de l'aéroport Mohamed-Boudiaf ainsi que la construction réhabilitation du réseau d'AEP du groupement de Constantine.