Les rétentions et les mesures de limitation des transferts de joueurs étrangers imposées par la Fédération algérienne de football (FAF semblent avoir trouvé leur épilogue auprès des présidents des clubs de football, réticents à cette idée. Le recrutement des joueurs français d'origine algérienne a été la trouvaille de ces responsables de club pour contourner ces mesures restrictives qui visent, avant tout, à apporter une certaine organisation au sein des clubs. C'est ainsi que sont apparus à la D1 les noms de ces jeunes joueurs d'origine algérienne, souvent sans grande renommée ni grand talent d'ailleurs, comme pour garnir un championnat en mal d'inspiration. Il en a été ainsi des Ksaïri, Kheyari et autres proposés à des clubs à la recherche de nouvelles sensations et de nouveaux souffles. Mais les choses ne sont pas aussi simples ni évidentes pour les premiers concernés par cette nouvelle formule remise au goût du jour, au cours de ces deux dernières années. Le cas des clubs de l'Ouest est assez illustratif du malaise qui ronge le football à la suite de ces mesures. Certains comme le club phare de l'Ouest, le MCO, ont fait appel à des joueurs issus de l'immigration, mais ont fini par se rétracter. En effet, le MCO avait sollicité les services de trois de ces joueurs, durant la saison écoulée, dont Hamidi, Rezzak et Hamiti, etc. mais y a vite renoncé, étant donné leur niveau. Quatre autres joueurs, dont Boulaiti Aït Ameur, Zouaoui, etc. ont également effectué des essais, mais qui se sont révélés non concluants aux yeux du staff technique du club. Zouaoui a regagné la France, alors que les trois autres n'ont toujours pas signé de contrat. Des essais sont également en cours au niveau des clubs locaux, mais n'ont pas encore donné de résultats. Les responsables du MCO ont estimé que le recours à ce genre de joueurs devrait faciliter l'adaptation et apporter un plus dans la manière de jouer au niveau des clubs. «Il ne faut pas que ça devienne un fardeau pour les joueurs», note-t-on. Les critiques et autres mécontentements suscités par le recrutement de joueurs immigrés ont fini par dissuader les dirigeants, soucieux de préserver les caisses de leurs clubs. Pour cette saison, c'est le flou total au sein du Mouloudia d'Oran et son club frère l'ASMO. Ainsi, la saison du mercato hivernal ne devrait pas apporter beaucoup de surprises ou même de nouveautés pour les clubs de football de l'ouest du pays. C'est en tout cas ce qui filtre des informations que nous avons pu recueillir des principaux responsables concernés. Les dirigeants des différents clubs préfèrent s'investir dans les recrutements inter-clubs et dans les jeunes révélations, au lieu de consentir des sommes d'argent colossales que les supporters ont longuement critiquées. M. O.