Photo : Riad De notre correspondante à Tlemcen Amira Bensabeur Il est temps de développer des mécanismes efficaces afin de mettre en œuvre une politique de la jeunesse qui s'intéresse à tous les aspects essentiels du bien-être des jeunes, notamment l'éducation, l'emploi, l'intégration sociale, la santé, le logement et les distractions. Il s'agit en réalité d'activer davantage l'accès à l'emploi de qualité pour les nouvelles générations. Cela demeure une pièce maîtresse du développement durable, un développement, selon les spécialistes, qui répond aux besoins de la génération actuelle, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Un emploi de qualité est le sésame pour l'accès au logement, pour la fondation d'une famille, pour la transmission des savoirs et le développement des compétences, pour l'intégration des nouvelles générations dans la société. Les jeunes Tlemcéniens n'aspirent qu'à une seule chose : l'emploi. «L'emploi ouvre toutes les portes», disent-ils.Sur le volet infrastructures, il est tout de même nécessaire de souligner que Tlemcen a bénéficié pratiquement de toutes les infrastructures : réseau routier, nombreux stades, bibliothèques, salles de soins, polyclinique…. Ce qui constitue, ainsi, un maillage bien réparti sur l'ensemble du territoire de la wilaya. Le programme des Hauts Plateaux a été une occasion de répondre aux doléances des citoyens. Dès l'achèvement des projets, le citoyen n'aurait comme demande et souci majeur que l'emploi. Parmi les ambitieux projets inscrits dans le cadre du quinquennat 2010-2014, plus de deux milliards et demi de dollars ont été accordés à la wilaya. Pour l'instant, la wilaya a donc entamé une série d'opérations qui s'inscrivent dans le cadre de la politique de la ville. C'est ainsi que, pour résorber l'habitat spontané et stopper la bidonvilisation dans différentes régions, les autorités ont lancé des politiques différentes. A Tlemcen, les problèmes des citoyens, notamment les jeunes, ont toujours été au centre des «préoccupations» des autorités pour faire face aux difficultés quotidiennes. Selon une source de la wilaya, la majorité des communes disposent d'infrastructures adéquates pour le bien-être des populations, alors que de nombreux autres projets sont en cours de réalisation. Il s'agit d'infrastructures hospitalières, sportives, culturelles, etc. Avec ces réalisations, la capitale des Zianides offre une grande variété de contrastes : plages, forêts, lacs, montagnes, villes antiques et métropoles modernes. En outre, chaque région a ses traditions et coutumes. A la veille de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», la wilaya est devenue une capitale vivante et trépidante, rehaussée par ses traditions millénaires et impérissables et son univers féerique.On essaie, aujourd'hui, de prendre en compte les aspirations de la société et les problèmes que son mode de fonctionnement engendre. Les jeunes de Tlemcen, interrogés à ce sujet, évoquent les politiques de l'emploi, de l'enseignement, du logement, de la culture. Les besoins de la jeunesse sont multiples et leur satisfaction exige des moyens énormes qui ne peuvent être à la portée des seuls pouvoirs publics. En effet, l'un des problèmes majeurs posés, que ce soit à Tlemcen ou ailleurs, est celui de l'encadrement de la jeunesse. La seule voie est l'instruction : «L'éducation contribue à la croissance économique et à l'augmentation du revenu des personnes éduquées», a-t-on précisé. Cependant, étant donné que la jeunesse occupe une place de choix dans le développement durable du pays, les décideurs devraient renforcer l'encadrement de la jeunesse par des activités génératrices de revenus et surtout renforcer les régions en infrastructures. La mise en place d'un fonds d'insertion des jeunes s'avère également une nécessité absolue.