Le Portugal annonce un emprunt syndiqué d'obligations du Trésor à 5 ans L'Institut portugais de gestion du crédit public (IGCP) a annoncé hier le lancement prochain d'un emprunt syndiqué à cinq ans, dont la réalisation a été confiée à six banques. Les obligations, à échéance au 15 février 2016, seront émises «dans un futur proche, selon les conditions du marché», a indiqué l'agence portugaise de la dette, précisant avoir confié l'opération aux banques Barclays Capital, BNP Paribas, Caixa-Banco de investimento, Deutsche Bank, HSBC et Morgan Stanley. L'IGCP n'a pas précisé le montant de l'opération, mais avait déjà annoncé fin décembre l'émission, «au premier trimestre», d'une nouvelle série d'obligations via un syndicat bancaire pour un montant minimum de 3 milliards d'euros. Pour 2011, le Portugal a chiffré ses besoins de financement net à 20 milliards d'euros, sans compter les 26,5 milliards d'euros de dettes arrivant à échéance cette année. L'Iran et la Turquie espèrent tripler leurs échanges commerciaux à 30 milliards de dollars d'ici à 2015 L'Iran et la Turquie espèrent atteindre un niveau d'échanges de 30 milliards de dollars d'ici cinq ans, ont déclaré des responsables des deux pays réunis à Téhéran et cités hier par l'agence officielle Irna. «La signature d'accords mutuels peut permettre d'atteindre l'objectif des responsables des deux pays de porter le niveau des échanges à 30 milliards de dollars», a déclaré Mehdi Ghazanfari, ministre iranien du Commerce, lors d'une rencontre avec le ministre turc chargé du plan, Jodat Yilmaz. «Les dirigeants des deux pays ont fixé un objectif clair pour les échanges futurs […] Cet objectif est facilement atteignable en tenant compte des capacités actuelles», a estimé M. Yilmaz. Le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, qui a fait du développement des liens avec la Turquie l'une de ses priorités, a confirmé que «l'objectif d'atteindre un niveau d'échanges de 30 milliards de dollars d'ici cinq ans n'était pas hors de portée», selon Irna. La Banque du Japon presse le gouvernement de réduire la dette du pays Le gouverneur de la Banque centrale du Japon (BoJ), Masaaki Shirakawa, presse le gouvernement de réduire la dette du pays, quelques jours après l'abaissement de la note de l'archipel par l'agence de notation financière Standard & Poor's (S&P). «Les finances du Japon sont en très mauvais état. Un pays, quel qu'il soit, ne peut pas être en déficit éternellement», a expliqué hier M. Shirakawa lors d'une conférence de presse. Fin janvier, S&P a abaissé d'un cran la note de la dette à long terme du Japon, à AA-, la quatrième meilleure possible sur un total de 22, en raison du lourd endettement du pays correspondant à quelque 200% de son produit intérieur brut (PIB). «Comme l'ont montré les problèmes budgétaires de pays européens depuis l'an passé, une fois que la confiance s'effrite, un cercle vicieux s'enclenche pour les finances, le système financier et l'économie réelle», a précisé M. Shirakawa.