Le scénariste Saïdi Merrich, en collaboration avec la troupe l'Astuce de Tlemcen et la boîte Nostalgie production, devait commencer il y a un mois le tournage d'un film sur les traditions de Yennayer, qui marquent le nouvel an berbère.Le premier tour de manivelle du film-documentaire Ayrad bladi sera donné dans la région des Beni Snous, selon Ali Abdoun, qui précise que le film abordera toute l'histoire de Yennayer et la légende de Ayred qui remonte à plus de 3 000 ans : sir Chachnek, un roi berbère, fêtait sa gloire dans la région des Beni Snous à Tlemcen, et c'est probablement depuis que Yennayer s'est gravé dans les mémoires et est célébré aujourd'hui partout. Cette fête est pratiquement célébrée par toutes les familles algériennes pour, d'une part, prier pour que l'an passe sous de bons auspices et, d'autre part, gâter les enfants en leur offrant un plat «tbag» garni, entre autres, de figues, de noix, d'oranges et de bonbons.Le directeur de la compagnie l'Astuce de Tlemcen a précisé que le film évoque les différentes traditions des Algériens, en zoomant sur les coutumes de cette fête berbère aux Aurès, à Ouargla et bien d'autres régions encore. Ayrad bladi aborde aussi la légende qui veut que yennayer s'était présenté sous forme d'une vieille mendiante rejetée par les siens et qu'ensuite, la malédiction s'est abattue sur ce foyer toute l'année. Il est à rappeler que yennayer remonte à 3 000 ans lorsque sir Chachnek fêtait sa gloire dans la région des Beni Snous. C'est probablement depuis que yennayer s'est gravé dans les mémoires et que le nouvel an berbère est célébré partout, que ce soit à Tlemcen ou ailleurs, chacun selon ses moyens. Le nouvel an berbère a toujours été célébré selon les coutumes, malgré la cherté de certains produits. Et à Beni Snous, on est très féru de cet évènement marqué, le soir, par le carnaval d'ayred.