Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a adressé, hier, une plateforme de revendications au président de la République. Une série de revendications à «la dimension nationale et humaine, puisées du cœur des préoccupations des travailleurs», rapporte le communique du SNTE parvenu à notre rédaction. Le syndicat a ajouté que cette plateforme vise à l'organisation d'un véritable dialogue entre les trois pôles concernés, à savoir le gouvernement, les patrons et les syndicats et élaborer, ensuite, une charte pour améliorer les conditions de vie sociales et, économiques des travailleurs mais aussi mettre fin aux tensions en traçant de nouvelles perspectives. Tout en se focalisant sur la nécessité de l'implication de la société dans l'amélioration des conditions de vie, le SNTE a souligné dans la lettre adressée au Président que «l'Algérie a besoin de plus de réformes, et ce, dans tous les secteurs qui touchent le bien-être de la nation». Dans sa lettre, qui contient deux points essentiels, le SNTE se penche sur la situation actuelle de la démocratie en Algérie. Il souligne également l'urgence de mettre en place des réformes politiques susceptibles d'améliorer la situation. Au plan social, le SNTE met en avant la dégradation du pouvoir d'achat et la pauvreté qui engendrent une série de fléaux tels que le chômage. Parmi les solutions que propose le Syndicat national des travailleurs, des réformes dans les secteurs de la santé et de l'habitat. Il propose aussi de revoir certaines réformes qui ont touché le système éducatif en citant l'exemple de la loi du travail et de la retraite. Par ailleurs, le Syndicat national des travailleurs demande le retour aux négociations avec le ministère de l'Education qui fait la sourde oreille aux revendications des syndicalistes. Saisissant la date anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, le 24 février en l'occurrence, le SNTE demande au Président la nationalisation des fonds des services sociaux du secteur de l'éducation. W. S.