Contrairement aux autres syndicats qui ont opté pour des grèves ouvertes, afin de faire entendre leurs revendications s'articulant autour de la reclassification de cette frange déclassée à la catégorie 7 par le nouveau statut particulier, entre autres, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) ne semble pas trop motivé par cette idée, d'autant plus qu'il ne l'entend pas de cette oreille, car pour ce syndicat, les grèves ouvertes ne sont pas la meilleure solution. Contacté hier, le secrétaire général du SNTE, M. Boudjenah, a bien voulu nous expliquer que son syndicat est actuellement occupé par la tenue de son congrès national, qui verra l'élection d'un nouveau secrétaire général. Cependant, l'orateur fera savoir qu'à l'issue de ces élections, le SNTE se penchera sur les nouvelles dispositions pour trouver une solution adéquate. Revenant aux mouvements de grève, notre interlocuteur indiquera que «pour le moment, il n'y a rien de nouveau par rapport à ce dossier, mais nous allons au plus vite nous concerter afin de débattre les principaux points afin de faire sortir le secteur de l'éducation de la situation actuelle». Toutefois, Boudjenah mettra en exergue le recours à d'autres mouvements de protestation dans le cas où la tutelle ne prend pas en considération la plateforme dressée par le SNTE. En ce qui concerne le congrès, qui a duré deux jours, il a mis l'accent sur le contenu de la plateforme établie par les contestataires. Pour rappel, les réclamations de ce syndicat sont axées sur la concrétisation effective des articles 38 et 80 de la loi d'orientation de l'éducation, le dossier du régime indemnitaire et celui des œuvres sociales, sur l'application des textes de lois relatifs aux demandes d'emploi, surtout sur la nécessité d'une formation qualitative des travailleurs du secteur. Une rencontre avec la tutelle après le congrès national D'autre part, et concernant les négociations avec le ministère de l'Education, qui jusqu'à présent ne trouvent pas de solution qui arrange les deux parties, M. Boudjenah nous informera qu'«avant-hier, on avait rendez-vous avec les responsables du ministère, mais vu que nous étions occupés par le congrès national, on a reporté cette rencontre à une date ultérieure».