Bonne nouvelle pour les passionnés des spectacles de rue et de cirque. La compagnie Malabar vient égayer la soirée ramadhanesque du public algérois, le 10 septembre, avec son spectacle portant le titre «le Bestiaire étincelant, symphonie visuelle», à l'office de Riad El Feth, espace Agora, à partir de 21h, peut-on lire dans un communiqué parvenu à notre rédaction. La compagnie est composée d'un groupe pluridisciplinaire d'artistes comédiens, performers, circassiens, danseurs et musiciens venus de toute l'Europe. Celle-ci, dès ses premiers pas sur la scène artistique, a rejeté et refusé de présenter ses spectacles dans des espaces fermés. La compagnie, selon les organisateurs, a toujours opté pour des espaces ouverts et propose «des spectacles urbains en mouvement, où prime la proximité avec le public». «Le Bestiaire étincelant» est un spectacle qui peut être présenté au public de jour comme de nuit, car tous les éléments, échassiers, tissus aériens, pyrotechnie… sont en hauteur, ce qui offre du confort et une bonne visibilité aux spectateurs. Pour rappel, la compagnie Malabar a fêté ses 25 années en 2006. Cette dernière est née de la volonté d'inventer et de créer plusieurs formes de théâtre populaire. Cette troupe de saltimbanques s'est fait construire «une esthétique profondément méditerranéenne qu'elle exporte tout au long de l'année à travers le monde. Théâtre d'images, où les performances illustrent et mettent en scène une narration profondément orientée vers la recherche de ce qui nous rapproche comme de ce qui nous éloigne. La compagnie Malabar revisite les mythes fondateurs de nos sociétés», soulignent les initiateurs du spectacle. La troupe a prévu un programme très chargé : le 20 septembre, elle présentera un spectacle à Lodz (Pologne), le 2 octobre à Gandia (Espagne), le 3 octobre à Leiden (Hollande), le 4 octobre à Molina de Segura (Espagne), quant au 31 décembre, elle sera à Clermont-Ferrand. «Le Bestiaire étincelant» ne cesse de faire des tournées à travers le monde. Pour conclure, les organisateurs indiquent que «la troupe est issue de différents courants artistiques, nourrie du jeu du cirque, abreuvée de folie créatrice, et la compagnie rapporte de ses lointains voyages un… bestiaire étincelant de créatures extraordinaire». T. L.