- Google Chrome : critiques et premiers ajustements Google a de quoi être fier. Selon Net Applications, les parts de marché du navigateur Internet Chrome dépassent d'ores et déjà celles d'Opera. C'est une bonne nouvelle pour la compagnie, qui dispose ainsi d'un large nombre de testeurs pour son logiciel. C'est également un risque important, car il ne s'agit là que d'une première version bêta, non destinée à une utilisation sur une machine de production. Oubliant cet élément, certains pourraient être tentés de se faire une opinion définitive sur ce produit au vu de la seule bêta, laquelle n'est pas exempte de défauts. Google Chrome a connu sa première faille de sécurité critique (relevée par Aviv Raiff), liée à son utilisation en conjonction avec Java. Sous certaines conditions, le téléchargement et l'exécution d'un fichier jar peut se faire sans mise en garde. Avec une adresse formulée de façon spécifique, il est également possible de faire planter l'ensemble du logiciel (faille relevée par Rishi Narang). Quelques problèmes d'instabilité ont également été relevés. Les plus importants concernent la lecture d'un flux vidéo en streaming, l'utilisation du greffon Java, certaines manipulations concernant les onglets et l'impossibilité de faire défiler la page vers le haut, constatée avec certains touchpad. A priori, il n'y a rien ici que Google ne saurait régler rapidement. Chrome est également peu «fiable» dans sa gestion des CSS, chose qui sera plus ardue à corriger. L'essentiel des reproches concerne toutefois les fonctions absentes de Chrome. Des utilisateurs se sont focalisés sur la non-gestion des flux RSS et l'absence d'extensions. Le premier point est dû effectivement à un oubli étrange de la part de Google. Autres remarques avancés par ces derniers : que «les flux RSS ne soient pas gérés en standard par le navigateur, passe encore. Que le navigateur ne puisse permettre l'inscription à un flux RSS au travers d'un autre outil est plus gênant». Concernant les extensions, les responsables de Google ont déjà annoncé qu'une API (Application Programming Interface ou interface de programmation) spécifique verrait le jour… dans le futur.
- Sony rappelle 440 000 Vaio dans le monde Sony a annonce jeudi dernier qu'il va rappeler pas moins de 440 000 ordinateurs portables Vaio dans le monde (dont 74 000 aux Etats-Unis), des machines exposées à des risques de surchauffe et donc d'incendie. Ce rappel massif concerne 19 modèles du nippon, issus de la série VGN-TZ 100, 200, 300 et 2000, fabriqués entre mai 2007 et juillet 2008. Selon Sony, ce sont des machines vendues au Japon et aux Etats-Unis qui sont concernées. Sony emploie les grands moyens : il faut dire que le fabricant aurait reçu plus de 200 témoignages de surchauffe et quelques personnes auraient même évoqué de légères brûlures, selon une agence de presse japonaise. Sony écrit sur son site Internet que «le problème concerne un petit nombre de modèles qui pourraient surchauffer à cause de problèmes électriques». Le test des machines et leur éventuelle réparation sera gratuite, précise Sony. Ce n'est pas la première fois que les Vaio de Sony sont sur le gril… En 2006, des millions de batteries de portables, équipant les PC de plusieurs grands constructeurs, ont dû être rappelés pour les mêmes risques.
- Microsoft libère les disques durs des netbooks sous XP Changement de ton chez Microsoft qui semble de plus en plus surpris par le succès de ces petits PC à 250-400 euros. L'éditeur de Redmond vient, en effet, d'assouplir les restrictions qu'il imposait aux fabricants qui souhaitent proposer des machines sous XP, selon Digitimes. Désormais, ces machines pourront être dotées d'un disque dur de 160 Go au lieu de 80 Go maximum. Pour Microsoft, il s'agit de battre le fer tant qu'il est chaud. Le succès des netbooks a provoqué une montée en gamme. Du coup, afin d'éviter que Linux élargisse sa part de marché dans ce segment, Redmond assouplit ses restrictions. Les fabricants attendaient avec impatience ce geste de Microsoft. Certains l'ont même anticipé : MSI annonce le Wind U100 sous XP avec un 160 Go, même chose pour le Eee PC 1000 d'Asus. Reste que l'utilisation de XP est soumise à d'autres restrictions qui n'ont pas été modifiées par Microsoft, à savoir un processeur doté d'une vitesse maximale de 1,6 GHz, 1 Go de mémoire RAM et un écran de 10,2». Au-delà, Microsoft impose Vista.
- Un PC qui consomme seulement 24 W ! Avec son Evergreen 17, Tangent offre une solution tout en un, consommant seulement 24 W. L'unité centrale se trouve au sein de l'écran LCD de 17 pouces. Elle utilise, au choix, un processeur VIA Eden cadencé à 1 GHz ou un VIA C7 à 1,5 GHz (la consommation peut être alors légèrement supérieure). Le tout est piloté par un jeu de circuits VIA CN400, qui intègre une solution graphique à mémoire partagée Unichrome Pro. La partie réseau comprend un port Ethernet à 10/100 Mbps (ne vous fiez pas aux caractéristiques constructeur) et un module sans fil optionnel à la norme 802.11g (à 54 Mbps). La connectique comprend, entre autres, quatre ports USB 2.0. L'acheteur pourra choisir d'installer un disque dur d'une capacité maximale de 160 Go et jusqu'à 2 Go de mémoire. Le prix de base de cette machine est de 1 200 dollars (environ 830 euros), licence de Windows incluse (XP ou Vista). Il est possible d'opter pour un écran tactile, un disque dur Flash ou un combo lecteur de DVD/graveur de CD-Rom. Et oui, vous avez bien lu ; le lecteur optique est en option ! Si l'idée est plutôt louable, les choix technologiques effectués sont d'un autre temps. Un écran de 17 pouces, un disque dur d'une capacité limitée à 160 Go, aucune option pour un graveur de DVD et un simple processeur VIA C7 (alors même que le Nano est disponible), voilà qui est carrément suicidaire de la part du constructeur… pour un ordinateur de ce prix. À trop vouloir réduire la consommation électrique, Tangent a oublié l'essentiel. Dommage, même si ce PC pourra attirer certains professionnels. Espérons que d'autres sociétés seront tentées de se lancer dans l'aventure des PC «ultra-écologiques», avec des offres plus intéressantes.
- Le marché des mobiles pénalisé par la crise ? Baisse du pouvoir d'achat, hausse des prix, durcissement du crédit…, autant d'éléments qui poussent les ménages à opérer des arbitrages dans leurs dépenses. Et le budget mobile pourrait être un des postes les plus touchés par cette tendance. En effet, les équipementiers observent des signes inquiétants. Ainsi, l'américain Qualcomm, dont les puces équipent une large part des mobiles de la planète, ralentit le rythme de renouvellement des puces mobiles. «Nous constatons des symptômes d'un rallongement des cycles de remplacement», explique Paul Jacobs, directeur général de la société, dans d'un entretien accordé à CNBC. «Il précise que les consommateurs conservaient plus longtemps leurs téléphones dans certains marchés matures comme le Japon et la Corée du Sud.» «Tout le monde s'inquiète de l'évolution de la demande pour des appareils portables. Et les propos de Qualcomm n'arrangent pas les choses», ajoute Bill Choi, analyste chez Jefferies & Co, cité par Reuters. «En Europe, le ralentissement du marché a également été observé. Au premier trimestre, les ventes de mobile ont reculé de 16,4% en Europe occidentale à 35,9 millions d'unités, une première selon le Gartner qui observe ce marché depuis 2001.» «Le revenu disponible [des ménages] s'érode avec la flambée des prix du fioul et de l'alimentation, tandis que les craintes concernant les marchés financiers mondiaux et le ralentissement de la croissance invitent à la prudence pour les mois à venir», soulignait il y a peu Ramon T. Llamas, analyste chez IDC, dans un communiqué.
- IBM va construire le premier super-ordinateur scientifique de plusieurs pétaoctets IBM a signé un accord pour le développement du premier système de calcul de l'ordre du pétaoctet (soit 1 million de milliards d'octets) spécialement dédié à la recherche scientifique ouverte. Baptisé Blue Waters, le système de calcul est actuellement développé pour l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign et pour son centre NCSA (National Center for Supercomputing Applications). Le système sera fonctionnel en 2011. Il utilisera plus de 200 000 cœurs de processeurs, plus d'un pétaoctet de mémoire et plus de 10 pétaoctets de stockage disque. IBM, qui fabrique presque la moitié des 500 plus grands superordinateurs du monde, a baptisé l'architecture du nouveau système du nom de PERCS (Productive, Easy-to-use, Reliable Computing System). Pour créer cet environnement, le fabricant a mis au point de nouveaux processeurs, technologies d'interconnexion, systèmes d'exploitation, compilateur et environnements de programmation. «Les travaux à venir sur Blue Waters marqueront une nouvelle ère dans le domaine des superordinateurs, en fournissant à terme une nouvelle plate-forme extrêmement puissante à l'attention des scientifiques, des ingénieurs et des utilisateurs commerciaux», a souligné Dave Turek, vice-président de la division super-ordinateurs chez IBM.