De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar C'est un véritable appel de détresse que viennent de lancer les amis et proches d'un militant des droits de l'Homme et intellectuel oranais, Ahmed Kerroumi disparu depuis le mardi 19 avril dans des conditions pour le moins mystérieuses. Des appels à témoin et autres investigations à grande échelle sont entrepris depuis quelques jours par ses proches et amis, pour tenter de comprendre ce qui s'est réellement passé. Selon ses proches, «les commissariats de police et autres services de sécurité n'ont pas connaissance de cette disparition, ni ont procédé à une quelconque arrestation», nous dit-on. Ahmed Kerroumi est connu pourtant pour être un homme très organisé, adroit et très ponctuel dans son travail. Sa disparition inquiète le cercle des militants et intellectuels de la ville qui craignent le pire. La tension commence à monter et les prochains jours ne seront pas exempts d'événements publics pour réclamer le retour de celui qui ne s'est jamais éclipsé sans raison ou sans crier gare. Selon ses amis, «Kerroumi avait reçu un appel étrange, un rendez-vous hors agenda qui l'a précipité à l'extérieur du centre des recherches en anthropologie sociale (CRASC) où il exerce en tant que chercheur».