Photo : Riad Par Salah Benreguia Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, inaugurera aujourd'hui la 44ème édition de la Foire internationale d'Alger ( 44ème FIA) en présence des représentants du gouvernement et du secrétaire français chargé du commerce extérieur, Pierre Lellouche. Cet évènement commercial dont le thème est l'investissement moteur de développement se poursuivra jusqu'au 6 juin prochain au palais des Expositions Pins Maritimes.Avec comme invité d'honneur la Turquie, la FIA verra la participation de 33 pays représentés et 33 firmes à titre individuel. Selon la Safex, 532 firmes sont présentes sous le pavillon national. 8 pays arabes sont attendus à cet évènement (Egypte, Irak, Jordanie, Koweït, Syrie, Palestine, Maroc et la Tunisie) aux côtés de la France, l'Italie, la Pologne, l'Allemagne, la Tchéquie, la Serbie et les Pays-Bas. Il est utile de souligner que le continent africain (hors les pays de l'UMA) n'est représenté que par le Sénégal. Le plus important rendez-vous commercial en Algérie intervient, une année après l'adoption du plan quinquennal 2010-2014 par le Conseil des ministres. Un programme d'investissement des plus colossaux d'autant que les pouvoirs publics ont dégagé une bagatelle de 286 milliards de dollars. En effet, le plan de relance de l'économie nationale, décidée par l'Etat, verra la réalisation des nouvelles infrastructures en sus bien sur de celles déjà entamées dans le cadre des deux premiers plans quinquennaux.Le gouvernement cherche par ailleurs à promouvoir la création d'entreprises pour assurer la diversification de l'économie hors hydrocarbures. La toute récente tripartite consacrée à l'entreprise et au climat des affaires (la première du genre), est une autre affirmation de la volonté d'aller dans ce sens. Ces deux chantiers (les différents projets à réaliser et l'amélioration du climat des affaires) sont à même d'attirer l'attention des opérateurs économiques, notamment étrangers. Le nombre croissant de la présence étrangère dans la présente édition de la FIA, est un signal qui ne trompe pas sur leur volonté d'arracher des parts du programme quinquennal 2010-2014. Faudrait-il que cette coopération ne soit pas profitable à une seule partie. L'objectif de l'Algérie étant d'aller vers un partenariat gagnant-gagnant. Car, même si cette même volonté d'investir en Algérie est clairement affichée via les visites des délégations d'hommes d'affaires étrangers dans notre pays, les projets tardent à se concrétiser. En fait, il ne se passe pas une semaine sans que des investisseurs étrangers viennent, à la rencontre de leurs homologues algériens pour prospecter les opportunités d'affaires en Algérie.Le dernier évènement en date, est le premier forum économique algéro-français tenu ces deux derniers jours. Durant cet évènement qui a vu la participation de Jean Pierre Raffarin et du secrétaire d'Etat français au commerce extérieur Pierre Lellouche, les français veulent vraisemblablement reconquérir le marché algérien, jadis leur «chasse gardée». Le responsable français qui se trouve ici dans notre pays dans le cadre dans ce forum est également attendu aujourd'hui à l'ouverture de cette 44ème édition dans le pavillon français.