Photo : S. Zoheïr Par Badiâa Amarni Pour relancer et développer le tourisme en Algérie il est impératif de conjuguer les efforts de tout un chacun, tour-opérateurs, offices nationaux du tourisme et associations nationales et locales. Ces derniers ont été exhortés par le ministre en charge du secteur, M. Smail Mimoune, à jouer «un rôle essentiel pour la promotion du tourisme en Algérie».C'était lors de la rencontre d'évaluation des activités des directions du tourisme et de l'artisanat, tenue hier, que le ministre a mis l'accent sur l'intérêt que revêt «la formation, de même que l'accompagnement de ces tour-opérateurs et offices pour la réhabilitation et la relance du tourisme», tout comme «la communication de proximité et les relations publiques pour gagner la confiance des partenaires du secteur.» Se rapprocher davantage de ces opérateurs est l'une des orientations données par M. Mimoune à ses directeurs, car contribuant à l'essor du secteur et «à l'établissement de relations basées sur l'action de proximité». Il a par contre appelé ces opérateurs «à fournir des services de qualité et à augmenter les capacités d'hébergement», l'une des faiblesses essentielles du secteur. Pour ce faire, les directions du tourisme sont instruites pour prendre en charge «les problèmes qui entravent les opérateurs et les investisseurs». Le ministre du Tourisme a insisté sur la nécessité de considérer les investisseurs «comme étant des partenaires essentiels pour la relance du secteur», et de leur garantir un soutien dans la réalisation de leurs projets. «Il faut assurer un véritable accompagnement aux porteurs de projets touristiques afin qu'ils sentent que l'administration est à leur disposition pour les réaliser», a-t-il affirmé. Et d'insister pour «aplanir toutes les difficultés auxquelles pourraient faire face les investisseurs où celles retardant la réalisation de leurs projets d'investissement». Selon lui, «grâce à la promotion de l'investissement, il est désormais possible d'atteindre les objectifs tracés visant à poser les jalons d'un tourisme à même d'absorber la demande interne et satisfaire les marchés extérieurs». Ceci ne peut se faire sans l'augmentation des capacités d'hébergement qui font cruellement défaut actuellement. La protection du foncier touristique est l'un des points sur lequel est revenu le ministre, en suggérant «de nouveaux espaces fonciers pouvant être intégrés, conformément aux dispositions juridiques en vigueur, dans l'assiette foncière relevant du secteur du tourisme».M. Mimoune a insisté enfin sur «le rôle de ces directions dans la promotion des capacités touristiques dans un cadre méthodologique reposant sur la planification, la coordination et la concertation entre tous les opérateurs avec l'implication du mouvement associatif».