À l'initiative de la banque HSBC, une cérémonie sera organisée demain à l'hôtel Hilton en l'honneur du nouveau club de basket-ball pour handicapés, l'Itihad Riadhi de Boufarik (IRB). Ce dernier, présidé par Samy Doucene, qui avait dirigé l'autre club boufarikois, Farik Charaf Boufarik (FCB) entre 1995 et 2010, a réussi la prouesse d'accéder en première division quelques mois seulement après sa création. Des résultats encourageants, estime DouceneContacté hier par téléphone, il a exprimé toute sa fierté, quant aux performances réalisées par son club, et son espoir de lui voir jouer les premiers rôles dans le championnat de l'élite dès cette saison. «On a une grande équipe composée de très bons joueurs», a-t-il souligné, avant d'ajouter : «On fera tout pour remporter le titre cette année». À propos de la fête de demain, le président de l'IRB a tenu à remercier Rachid Sekak, le Directeur général de HSBC Algerie, ainsi que sa collègue, Mme Guedroudj, responsable du marketing pour le soutien qu'ils ont accordé au club handisport. «J'espère qu'on sera à la hauteur de la confiance placée en nous», a-t-il dit. Pour lui, il s'agit là d'une bouffée d'oxygène en faveur de l'IRB qui ploie sous d'énormes difficultés financières.Entre autres problèmes importants posés, Doucène signale le prix exorbitant d'un fauteuil roulant professionnel pour la pratique du basket-ball, soit environ 5000 euros (plus de 50 millions de centimes). Il est bon de rappeler, d'une part, que ce «nouveau» club se compose de quelques-uns des meilleurs joueurs algériens de basket-ball sur fauteuil roulant, et, d'autre part, que Samy Doucène,. 52 ans, a passé quasiment la moitié de sa vie au service du monde handisport en Algérie et qu'il s'était distingué à la tête de son ancien club, Farik Charaf Boufarik en le propulsant durablement au sommet de l'échelle. Arrachant un titre à chaque saison, ce dernier a monopolisé le basket-ball sur fauteuil en Algérie. Et Samy Doucene veut porter le même effort au profit de son nouveau club. Une mission certes difficile mais louable, compte tenu surtout du manque de sponsoring. A. A.