Photo : Sahel Par Rafik Elias Après un été 2011 marqué par des coupures de courant électrique et une contestation des populations face à cette situation, le ministère de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, promet un été 2012 sans délestage.A partir de Aïn Témouchent où il s'est rendu pour l'inauguration de la centrale électrique de Terga, M. Yousfi a assuré qu'«il n'y aura plus de délestage à partir de l'été 2012». Et ce, grâce à ce mégaprojet qui, une fois réceptionné, le 15 juin 2012, améliorera «sensiblement» la fourniture d'énergie électrique. Pour l'heure, les travaux sont finalisés à hauteur de 97,10%. Réalisée par le consortium dirigé par Alstom et comprenant la société égyptienne Orascom Construction Industrie, pour un montant de deux milliards de dollars, cette centrale d'une puissance de 1 122 mégawatts (MW), qui fonctionne au gaz naturel et au gasoil (secours), assurera, en effet, un apport appréciable en énergie électrique. De même qu'elle contribuera à la sécurisation de l'approvisionnement énergétique du pays, en plus des possibilités d'exportation de cette énergie, selon le PDG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa. Avec comme actionnaires les groupes Sonelgaz (51%) et Sonatrach (49%), la centrale, qui sera gérée par la société par actions Shariket Kahraba Terga (SKT), est dotée d'amenées d'eau de mer pour le refroidissement des turbines, d'une alimentation en gaz naturel à partir du gazoduc Medgaz et d'un système d'évacuation électrique sur 180 km de lignes. A titre indicatif, la concrétisation de ce mégaprojet a généré 3 780 postes d'emplois dont 2 900 pour des travailleurs algériens.Par ailleurs, lors de cette visite, le ministre a indiqué que le gouvernement tient au projet d'aluminerie prévu à Beni Saf. «Ce dossier fait l'objet d'étude de toutes ses options, notamment économiques», a tenu à préciser le ministre, qui s'est également rendu à la station de dessalement de Beni Saf. Depuis son inauguration, fin 2009, cette station a produit 87 millions de m3 d'eau destinée à l'alimentation des wilayas de Aïn Témouchent (35%) et d'Oran (65 %).