Photo : S. Zoheïr Synthèse par Sihem Ammour Dans le cadre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique, 2011», le colloque international initié par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, en collaboration avec le laboratoire de la construction civilisationnelle au Maghreb central, de l'université d'Alger, intitulé «Tlemcen l'Islamique, entre patrimoine urbanistique et architectural et héritage technique» a débuté hier à Tlemcen. Ainsi, durant trois jours, les experts algériens et d'autres pays comme l'Egypte, le Maroc, l'Arabie Saoudite, la Tunisie et l'Irak, vont débattre autour de plusieurs thèmes liés essentiellement au style architectural propre à Tlemcen et datant de la période islamique, ainsi que des différentes expressions artisanales et artistiques, comme la calligraphie et la mosaïque, qui font la renommée de la capitale des Zianides. Plusieurs conférences sont au menu de cette rencontre, afin d'aborder les spécificités de cette architecture, qui a vu son âge d'or avec les différentes dynasties qui se sont succédé dans cette région du Maghreb. Il est a souligner que Tlemcen est une ville pleine de vestiges archéologiques et historiques laissés par les grandes dynasties musulmanes qui ont marqué leur passage, comme la dynastie Mérinide. La mosquée de Mansourah, bâtie sous le règne du sultan mérinide AbouYacoub et la mosquée Sidi Boumediene, qui représente une architecture typique à Tlemcen, également réalisée sous le règne de la dynastie mérinide. On peut citer d'autres monuments Zianides, tels El Machouar, la mosquée d'Oulad El Imam, la mosquée de Sidi Brahim et la mosquée Sidi Bellahssen, ainsi que la mosquée d'Agadir, pour la dynastie Idrisside, la «Grande mosquée» pour la dynastie Almoravide.