La deuxième édition du Salon des industries électriques, électroniques et de l'électroménager (Sielec 2011) se déroulera du 19 au 25 octobre courant, au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger).Initiée conjointement par la Société algérienne des foires et expositions (Safex) et Batimatec Expo SPA, cette manifestation économique verra la participation d'une vingtaine d'exposants qui présenteront leurs produits sur une superficie de 1 500 m2. «Le Sielec 2011 se veut une plateforme et un référentiel à l'échelle nationale pour les professionnels désirant promouvoir leurs produits et services sur un marché local en pleine croissance», a tenu à souligner Sadok Stiti, président-directeur général de Batimatec Expo SPA Intervenant, lors d'une conférence de presse tenue hier à Alger, M. Stiti a indiqué que l'objectif principal de ce rendez-vous professionnel est «de contribuer aux efforts déployés par les pouvoirs publics pour la promotion tous azimuts de la production nationale». Et d'ajouter que le Sielec 2011 vise, également, le développement des relations d'affaires et d'entreprenariat à la fois entre opérateurs publics et privés nationaux ainsi qu'entre les producteurs nationaux et étrangers.Il permettra, également, aux exposants de mieux s'informer sur les opportunités d'investissements, de partenariats et de coopération qu'offre la nouvelle politique gouvernementale en matière notamment de relance industrielle et de développement du secteur des PME-PMI.D'autre part, «les organisateurs du Sielec 2011 réserveront un espace de vente de produits électroménagers, tout en assurant le rapport qualité-prix», a indiqué M. Stiti, qui prévoit 60 000 visiteurs à ce salon. Faisant le point sur la situation de la filière des industries électriques, électroniques et de l'électroménager en Algérie, il a révélé que : «La production nationale ne couvre que 40% des besoins du marché national en produits électriques, électroniques et électroménagers». Se référant à la dernière étude réalisée par Euro Développement PME, en 2004, le conférencier a estimé que l'Algérie reste largement tributaire des importations de ces produits. B. A.