Arrivée presque à la moitié de son parcours, la 3ème édition du Festival international du théâtre (Fita) délocalisé à Béjaïa marque une pause. Les organisateurs ont décidé de donner une conférence de presse durant laquelle le commissaire du festival, Brahim Nouel, a tenu à dévoiler les grandes lignes de la prochaine édition qui aura lieu en 2012 à Alger. «La 4ème édition verra notre retour à la capitale et sera dédiée à la guerre de révolution algérienne. C'est pour cela que nous avons tenu à rendre hommage à la troupe du FLN. Nous avons aussi songé à honorer les pays ayant soutenu l'Algérie durant la guerre de Libération à l'image de la Croatie, du Japon, du Maroc, de l'Egypte et de bien d'autres», indique M. Nouel. Il précisera aussi que cela n'exclura pas la participation d'autres pays étrangers.Profitant de la présence des responsables, les journalistes ont abordé plusieurs questions se rapportant à cette 3ème édition du Fita. Les représentants du commissariat ont ainsi été interrogés sur la raison de l'absence de conférenciers occidentaux au colloque qui se tient en marge du festival. «Nous sommes entrés en contact avec plusieurs chercheurs mais seuls ceux qui nous ont répondu sont présents», répondra le responsable du colloque, Nacer Khellaf, tout en signalant l'absence de deux conférenciers prévus au programme pour des raisons personnelles. Il s'agit de Mohamed Abaz de Tunisie et M. Hamouni d'Oran. Ce même responsable révélera que le prochain colloque du Fita aura pour thème l'archivage du théâtre algérien, tout en déplorant l'absence de documents sur le théâtre algérien. «Nous allons tenter d'encourager l'archivage car le théâtre souffre d'un grand manque de documentation», déclare M. Khellaf.Pour sa part, le directeur du Théâtre régional de Béjaïa, Omar Fatmouche, exprima une grande satisfaction quant au déroulement du festival. Cependant, face au grand nombre de visiteurs, le directeur déplorera la qualité des sièges du théâtre. «Nous avons une siègerie de salle de conférence. Le TRB a initialement une capacité de 470 places et à cause de cette siègerie nous en sommes seulement à 400 places», souligne M. Fatmouche qui promet de remédier à ce problème dans un futur très proche. Par ailleurs, le directeur du TRB a émis le souhait de relancer les ateliers de formation abrités actuellement par la Maison de la culture en vue de pérenniser ce genre d'activités.