à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de l'enseignant, qui coïncide avec le 5 octobre de chaque année, le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a pris l'initiative d'organiser une cérémonie symbolique en l'honneur de membres de la famille éducative (enseignants à la retraite, directeurs de lycée, de CEM et du primaire, inspecteurs…). La rencontre-hommage a eu lieu hier à la Bibliothèque nationale du Hamma mais n'a concerné que la wilaya d'Alger, avec ses trois académies (Est, Centre et Ouest). Des attestations d'honneur ont été remises aux personnes désignées, avec des téléviseurs et des démodulateurs, dans une ambiance festive marquée par des chants d'enfants en l'honneur de l'enseignant. Dans une déclaration faite à l'assistance, le ministre a fait part de sa satisfaction de tout le corps enseignant pour l'accomplissement de sa mission, particulièrement durant ces dernières années de réforme de tout le système éducatif. Le ministre s'est dit décidé à œuvrer pour l'amélioration des conditions de vie et de travail de l'enseignant parce que «les réformes ne pourraient aboutir sans assurer les meilleures conditions de vie et de travail à l'enseignant qui est la base de toute la réforme». Et de rappeler, à ce propos, l'adoption du statut particulier de l'enseignant : «Avec l'adoption du statut particulier, les salaires des enseignants vont augmenter et d'autres avantages vont suivre.» Selon le ministre qui, sans le dire clairement, réfute les accusations de certains syndicats (exclusion et marginalisation), «ce statut a été fait en concertation avec tous les syndicats du secteur de l'éducation nationale». Par ailleurs, rappelle le ministre, pour dire l'intérêt qu'il accorde à la formation du corps enseignant, un nombre total de 214 000 enseignants sans bac sont concernés par la formation universitaire entamée en 2005. Cette formation des enseignants (primaire et moyen) s'étale sur une période de dix ans (de 2005 à 2015). «Pas de recrutement sans licence», a-t-il insisté. Interrogé sur la prorogation de l'âge limite de scolarisation (de 16 à 17 ans), le ministre a déclaré que «c'est un droit pour l'enfant après que nous eûmes prolongé la durée de l'enseignement moyen, de 3 à 4 ans». K. M.