Les légumes secs sont largement disponibles sur le marché national et sont vendus par l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) à des prix inférieurs de 30 à 40% par rapport à ceux appliqués par les privés.C'est ce qu'a tenu à affirmer, hier, le directeur général de l'OAIC, M. Noureddine Kehal, cité par l'APS. L'office dispose de «stocks importants en légumes secs (haricots, lentilles, pois chiches) pouvant couvrir les besoins de 4 à 5 mois», a indiqué M. Kehal, venant ainsi confirmer la déclaration du ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, faisant part d'une large disponibilité de légumes secs sur le marché national, permettant ainsi de répondre aux besoins du marché.«Je rassure les consommateurs sur l'approvisionnement normal du marché en céréales et légumes secs notamment, ces matières sont disponibles», avait-il indiqué jeudi.Le ministre avait ajouté que les stocks dont dispose l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) étaient à même de couvrir la demande nationale.Il avait appelé les grossistes et les détaillants à s'approvisionner auprès des coopératives de céréales et de légumes secs, réparties sur l'ensemble du territoire national, afin de maîtriser les prix de ces matières. Ayant décidé en 2011 de sortir sur le marché international des légumes secs pour approvisionner le marché intérieur, en complément de ce qu'importe le privé, l'OAIC, selon M. Kehal, a effectué sur ce marché, des achats d'opportunité, lui permettant ainsi d'obtenir «des prix avantageux». M. Kehal a précisé que ce type de produits de large consommation «ne bénéficie pas de subventions», à l'instar des autres céréales (blé et orge). Les légumes secs de l'OAIC se vendent au niveau des coopératives relevant de l'Office, ainsi qu'auprès des supérettes qu'elle approvisionne sous condition de respecter les marges fixées préalablement avec cet organisme régulateur. B. A. Hausse des importations des céréales : les explications de l'OAIC La facture des importations des céréales, qui a atteint 2,2 milliards de dollars lors des 9 premiers mois de 2011, couvre les besoins de toute l'année en cours et ceux du 1er semestre 2012, a indiqué M. Kehal, DG de l'OAIC. En 2010, l'Algérie a importé 1,2 milliard de dollars de céréales contre 1,8 milliard en 2009. Selon M. Kehal, cette fluctuation est due essentiellement à la flambée des prix sur le marché international, où la tonne du blé d'origine canadienne a presque doublé passant de 280 dollars en 2010 à 526 dollars en 2011. La décision prise par le gouvernement cette année d'augmenter l'approvisionnement des minoteries à hauteur de 60 à 70% de leurs capacités de trituration a également influé sur la facture des importations des céréales.