De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Près de 26 000 élèves du cycle primaire, dans la wilaya de Bouira, ont subi hier les épreuves de l'examen d'admission en 1re année moyenne. Selon les responsables du secteur, toutes le conditions ont été réunies, au niveau des 158 centres d'examen, répartis à travers la wilaya, pour assurer le bon déroulement de l'examen, et pour cette année, il a été même prévu l'ouverture de réfectoires au niveau des établissements scolaires au profit des candidats. De son côté, l'exécutif de l'APC de Bouira a organisé une visite au niveau de l'ensemble des centres d'examen dans la commune, où des friandises ont été distribuées aux élèves. Dans le village de Ras Bouira, nous avons rencontré des groupes d'élèves en route vers les centres d'examen où ils sont affectés. Yazid et Younes, scolarisés en sixième année primaire, ainsi que Nassim en cinquième année primaire, munis de leur convocation et de leur carte scolaire, marchaient à pas sûrs en direction du CEM où ils seront examinés. C'était un grand jour pour eux car ils allaient passer la première épreuve de leur cursus scolaire, et leur but est commun : réussir pour être admis au cycle moyen. Exceptionnellement, pour cette année, les deux examens de 5ème et de 6ème se déroulent en même temps et vont marquer la fin de l'ancien système d'enseignement au primaire. Notons que, même après l'annonce faite par le ministre de l'Education nationale concernant l'admission en 1re AM de tous les candidats de la sixième, les enseignants ont fait en sorte que leurs élèves suivent les cours normalement jusqu'à la fin des programmes qui ont été suivis des épreuves d'un examen de sixième blanc, dans le but de crédibiliser ce passage dicté par les exigences de la réforme et des principes de l'éducation. Selon les statistiques données par la direction de l'éducation, 11 182 candidats vont subir les épreuves de cinquième et 14 809 celle de sixième et ce, dans les mêmes conditions. Pour ce faire, l'ensemble des enseignants du cycle primaire ont été réquisitionnés pour la surveillance des épreuves. Tout le dispositif sera coordonné par dix cellules de suivi installées dans les principales daïras, avec des instructions strictes données au personnel mobilisé pour cette circonstance, tout cela sous le contrôle d'inspecteurs dépêchés du ministère. Pour les responsables de l'éducation au niveau local, d'autres préoccupations se posent déjà, notamment la disponibilité des places pédagogiques et les moyensdidactiques dans les établissements et les collèges qui vont accueillir pendant la prochaine rentrée scolaire l'excédent d'effectifs que vont engendrer ces deux examens. Ces mêmes responsables s'attendent à ce que les écoles primaires se vident d'un niveau alors que la pression sera exercée sur les CEM, dont la majorité est déjà en surcharge. Pour faire face à cette pression, la réalisation de classes dans les anciens CEM et l'utilisation de certaines écoles primaires semblent être les solutions adoptées pour le moment du fait que les nouveaux établissements du moyen ne seront pas fin prêts pour recevoir les collégiens en septembre prochain.