La coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique ne se limite pas au pétrole et au gaz, mais englobe d'autres domaines qui apportent une valeur ajoutée, a indiqué hier l'ambassadeur américain à Alger, David Pearce. «Notre objectif est de développer cette coopération en dehors des hydrocarbures, notamment dans le domaine de l'éducation et l'expertise technique», a affirmé M. Pearce qui intervenait lors d'une conférence de presse animée par le secrétaire général adjoint au Commerce et directeur général du service américain en charge du commerce extérieur, Israel Hernandez. L'ambassadeur américain a souligné avoir rencontré plusieurs ministres du gouvernement algérien depuis son arrivée, soulignant qu'il y a une «forte» volonté de développer la coopération en dehors des hydrocarbures. «Nous avons déjà entamé des programmes dans le secteur de l'éducation, programmes que nous comptons développer», a-t-il dit, soulignant qu'une attention «particulière est accordée à l'enseignement de la langue anglaise en Algérie car c'est une langue utilisée dans le domaine du commerce». Il a rappelé qu'un protocole d'accord a été signé entre les deux pays en 2007, portant sur l'enseignement de l'anglais en Algérie. S'agissant des échanges dans le créneau de l'expertise technique, M. Pearce a annoncé qu'une mission d'hommes d'affaires algériens du secteur de l'agroalimentaire se rendra prochainement aux Etats-Unis, «non pas pour acheter, mais pour recueillir des idées et s'enquérir des méthodes de travail dans le cadre du transfert du savoir-faire». A une question relative à l'ouverture d'une ligne aérienne entre l'Algérie et les Etats-Unis, il a indiqué que «nous sommes en train de travailler pour faire avancer ce dossier», soulignant que «les discussions entre les autorités des deux pays sont toujours en cours». APS