La biotechnologie constitue un enjeu majeur dans les domaines de la santé, de l'agro-alimentaire et de l'environnement. Elle permet le développement de nouvelles stratégies diagnostiques, thérapeutiques et la création de nouveaux médicaments. Dans le domaine de la santé, la découverte de nouveaux traitements fait de plus en plus appel aux biotechnologies pour rechercher les causes des maladies, concevoir, tester et produire des médicaments spécifiques. Les biothérapies et la recherche clinique, la recherche biomédicale et bioproduction seront au cœur au cœur du 1er Forum international de biopharmacie de recherche et de biotechnologie médicale d'Algérie «Bio R&M Algeria 2011», dimanche prochain à l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) de Dély Ibrahim. Une rencontre organisée sur l'initiative de l'Institut Pasteur d'Algérie, en partenariat avec Pharmalinka (DZ Link). Selon Pharmalinka, «il s'agit pour nous de faire une sorte de premier état des lieux de nos capacités à entrer dans la course de l'innovation médicale et dans l'économie du savoir. Les défis sont immenses, et il en va de notre sécurité sanitaire et de notre devenir sur les plans scientifiques et techniques», qui précise que «l'Algérie, avec ses élites scientifiques locales ou basées à l'étranger, ainsi que des partenaires étrangers, possède un potentiel certain pour être à la pointe du développement scientifique et technologique, et ne pas rester à la traîne des autres pays. Qu'est-ce que la biotechnologie ? Quel bouleversement attend le monde du médicament aujourd'hui ? Et surtout dans un future proche. Quels sont les prérequis en termes de ressources humaines qualifiées et donc d'enseignements et de formations à développer dans nos centres hospitaliers, universités, industries et nos instituts ? Et donc, quelles sont les ressources techniques financières à mobiliser ?» Autant d'interrogations auxquelles elle tentera de répondre lors de ce Forum. Dans ce cadre, un panel de chercheurs et experts venant d'Allemagne, de France et de Singapour viendront animer ce Forum, tels les professeurs Kamel Sanhadji de la Faculté de médecine de Lyon (France) et Rodolphe Garraffo, expert en pharmacologie à Nice (France) ; Dr Salim Bouguermouh, Singapour-MIT Alliance For Research and Technology ; Dr Seraya Maouche de l'université de Lubeck (Allemagne) ; Jean Jacques Nkamgang, consultant en management stratégique à Paris (France). Pour rappel, l'Algérie ne produit qu'environ 3000 articles scientifiques et effectue moins de 30 essais cliniques par an, soit trois fois moins que notre voisin immédiat, la Tunisie. A. B.