La biotechnologie, l'environnement et la santé alimentaire sont les thèmes de la rencontre internationale qui aura lieu à Aïn El Turck, du 26 au 29 avril prochain. Les organismes génétiquement modifiés (OGM), très critiqués par les écologistes occidentaux et naissant chez nous, seront déballés dans tous leurs états lors de ce congrès. Entre détracteurs et favorables, les débats s'annoncent déjà houleux. Sous l'intitulé «Startups et biotechnologies», cette deuxième édition de ce Congrès international regroupera une trentaine de pays dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Hollande, le Canada, Le Japon, La France, la Tunisie, le Kuwait...la Rencontre a été mise sous l'égide du département de la biotechnologie de l'université d'Es Sénia. Des professeurs ès sciences émérites, à l'instar de Nancy Karanja de l'Unesco, les docteurs Mehtali Madjid, directeur scientifique en Europe d'une multinationale du médicament spécialiste dans les nouvelles technologies de production de vaccins, Chenna Ahmed, chercheur en oncologie à San Francisco, Clive James, président de l'international service for the acquisition of agri-biotech applications (ISAAA), Mohamed Boudjellal, chercheur dans de grands laboratoires pharmaceutiques et président de l'ACA…etc. En somme, ils sont plus de 250 participants venus de tous les pays du globe qui animeront les conférences de ce congrès. Selon les organisateurs, les thèmes des intervention scientifiques sont nombreux, à savoir les «bio médicaments», les biocarburants et leurs perspectives dans le bilan énergétique mondial à l'horizon 2030 ‘', Les stratégies et startups, la nourriture, les OGM et sécurité alimentaire, l'amélioration génétique, les OGM, les risques ‘'bio'' et expertises, la biodiversité, la lutte biologique, la production animale, la biothérapie médicale, la thérapie innovatrice, Brevets de gènes, de bio médicaments, la protection des idées et de brevets en Algérie. D'après le président du comité d'organisation, le professeur Baba Ahmed, chef de département biotechnologie, «cette rencontre permet de redynamiser' le réseau de biotechnologie en Algérie par l'échange d'expériences entre les compétences algériennes et leurs homologues établis à l'extérieur, d'une part, et les experts étrangers, d'autre part». Et d'ajouter : «Les Biotechnologies occupent aujourd'hui une place privilégiée dans les systèmes de recherche de nombreux pays en raison de leurs retombées et impacts dans les domaines de l'agriculture, de la santé et de l'environnement».