Le SNM appelle à une révision de la loi relative à la lutte contre la corruption Le responsable des relations extérieures auprès du Syndicat national des magistrats (SNM), Moussa Boussouf a relevé, samedi à Alger, «un vide» dans la loi relative à la lutte contre la corruption promulguée en 2006 qui prévoit un seul article «pénal» appelant le pouvoir législatif à revoir cette loi. Intervenant lors d'une conférence de presse organisée en marge des travaux de la session ordinaire du Conseil national du SNM, M. Boussouf a indiqué que la loi relative à la lutte contre la corruption contenait un seul article prévoyant des peines allant de deux à dix ans de prison ferme à l'encontre des auteurs de délits de corruption, quel que soit le montant détourné alors que la loi précédente prévoyait plusieurs peines en fonction du montant détourné. Il est inconcevable d'imposer la même peine à celui qui détourne un montant dérisoire qu'à celui qui se rend coupable de détournement d'importantes sommes. La loi relative à la lutte contre la corruption adoptée par l'Algérie en adéquation avec la convention internationale de lutte contre la corruption considère ce crime comme étant «un délit», a-t-il souligné appelant à alourdir la peine en fonction de l'importance de la somme d'argent détournée. Pour M. Boussouf, la révision de la loi en question relève des prérogatives du pouvoir législatif qu'il appelle à se référer au précédent code pénal qui définit avec détail et progressivement le montant détourné et la peine affligée pour chaque palier, un code qu'il a qualifié d'«idoine» en matière de lutte contre la corruption. L'électricité crée des tensions à Misserghine Les coupures intempestives de l'électricité dans la commune de Misserghine sont devenues tellement récurrentes que les citoyens songent à mener des actions spectaculaires au niveau du siège de la commune ou devant celui de Sonelgaz à Es Sénia. «Ils ne nous considèrent même pas quand on s'adresse à eux. Ils ont des numéros fictifs qui ne nous permettent pas de les joindre en pareilles situations. Lorsqu'on se déplace chez eux, on passe notre temps à attendre quelqu'un ou quelque chose. C'en est trop», s'insurge un groupe de citoyens devant le siège de Sonelgaz. «Les coupures interviennent souvent dans la soirée et durent jusqu'en milieu de matinée. Mais le plus étrange dans cette histoire récurrente, c'est que les coupures ne touchent qu'un seul quartier, alors que les quartiers limitrophes ne sont pas touchés», explique un citoyen exaspéré par cette situation qui perdure. Y a-t-il un responsable pour prendre en charge les doléances de ces citoyens avant que les choses n'aillent trop loin ?
6 000 fosses septiques à éradiquer à Boutlelis La daïra de Boutlelis compte pas moins de 6 000 fosses septiques à travers les localités et douars des trois communes que compte cette daïra, à savoir Boutlelis, Misserghine et Aïn El Kerma. Le wali d'Oran, Abdelmalek Boudiaf, a révélé, au cours d'une visite de travail et d'inspection, «qu'un vaste programme de prise en charge de l'assainissement est en voie d'achèvement dans cette daïra pour l'éradication totale de ces fosses septiques qui représentent un véritable danger pour la santé des habitants». Plus de la moitié de ces fosses sont en cours de traitement, note-t-on à ce sujet. Pour rappel, le programme de la Direction de l'hydraulique a déboursé une enveloppe financière de 24 milliards de centimes en 2011 pour la prise en charge d'opérations de pose de réseau d'assainissement. Un nouveau programme est en cours pour 2012, comportant la mise en place de stations d'épuration et autres réalisations de réseaux d'assainissement dans différents quartiers et localités de la daïra.