L'hécatombe routière n'en finit pas de faire des victimes. En moins d'une semaine 34 personnes sont décédées et 657 autres ont été blessées dans 377 accidents de la route, à travers le territoire national. C'est le bilan, révélé par la Gendarmerie nationale, pour la période allant du 14 au 20 février 2012. Les services de la gendarmerie ont relevé, comparativement à la semaine dernière, une augmentation du nombre d'accidents (+58) et du nombre de blessés (+85) et un recul du nombre de morts (-10). La wilaya d'Alger vient en tête du funeste classement avec 22 accidents, suivie des wilayas de Batna et Relizane (18 accidents dans chacune), Oran (17 accidents), Aïn Defla (16 accidents), Mascara (15 accidents) et Blida et Boumerdès (14 accidents dans chacune).Les drames se produisent au quotidien sur nos routes, endeuillant des familles entières. A chaque fois le constat est alarmant, et le bilan macabre fait froid dans le dos. Cette violence routière guette tout le monde, mais ce n'est pas une fatalité. Car ses causes sont identifiées et bien connues de tous : perte de contrôle du véhicule, excès de vitesse, non respect de la distance de sécurité, dépassements dangereux et négligence des piétons. Le facteur humain constitue la principale cause avec 91,77% des accidents de la route. La vitesse reste l'une des principales causes du génocide routier, estiment les services concernés. Ces derniers expliquent qu'une diminution de 10% de la vitesse entraînerait une baisse de 40% des accidents mortels.Mais malgré les campagnes de prévention routière appelant à la vigilance sur les routes et les mesures coercitives, rien ne semble freiner le nombre d'accidents. Les conducteurs de véhicules de transport en commun sont particulièrement pointés du doigt. Dans la majorité des cas, ils font preuve d'incivisme sur les routes, mettant la vie de leurs passagers et celle des piétons en péril. Rappelons que les services de la Sûreté nationale ont lancé des campagnes de sensibilisation et des programmes de prévention routière, appelant tous les usagers de la voie publique à respecter le code de la route et à éviter l'excès de vitesse.