L'Association internationale de la diaspora algérienne (Aida) organise, aujourd'hui et demain, un forum d'échanges avec les différents responsables économiques et scientifiques algériens. Le forum s'articulera autour de différents panels pour évaluer le rôle et le fonctionnement des start-up et de leurs éventuelles contributions à l'économie nationale et à son développement. «L'Association internationale de la diaspora algérienne dont le siège mondial se trouve à Genève en Suisse (…) a pour vocation de s'implanter dans chacun des pays du monde (…) pour offrir de nouvelles perspectives à la jeunesse de notre pays à travers des exemples et des rencontres comme celle d'aujourd'hui, par la présence de notre intelligentsia des USA, qui se sent investie par une volonté de partage, de développement d'opportunités, d'entreprenariats, de création d'emplois et finalement création de richesses», selon la lettre du président de Aida, Abdelouaheb Rahim.La matinée de la première journée du forum sera consacrée à l'ouverture officielle par messieurs Benmeradi, Harraoubia, Louh et Benhamadi, respectivement ministre de l'Industrie, de l'Enseignement supérieur, du Travail et de l'Emploi, et des Postes et des Technologies de l'information et de la communication. Elle sera suivie d'une communication de Noureddine Tayebi, chercheur à Standford university et aura pour thème «Le rôle des diasporas dans les économies émergentes». Le directeur général de l'Anvredet, Mohamed Taïbi, parlera de «l'état des lieux et mécanismes de financement des Start-up en Algérie». Il s'en suivra la mise en place d'un panel de débats autour de Brahim Bouazza avec pour thématique «Rôles des Start-up dans le développement économique». Un second panel débattra du «mécanisme de financement des start-up». Ce dernier panel sera modéré par Mohamed Taïbi. Un troisième panel discutera du «marché national, débouché naturel pour les start-up». Il sera modéré par Abdenour Nouiri, professeur à HEC Alger. La seconde journée sera consacrée aux ressources humaines et aux Business Angels qui sont «généralement les premiers financeurs d'un projet à fort potentiel. Ils apportent une véritable caution à ces projets et facilitent l'arrivée de nouveaux investisseurs comme les fonds de capital risque». Le cas de Casbah Business Angels sera présenté par Mustapha Baha, investisseur installé en Californie, USA. Ce premier forum de la diaspora algérienne, installée aux Etats Unis d'Amérique, sera suivi, en novembre prochain, par une rencontre. Et comme l'explique M. Chikhoune, président de l'US Algeria Business Council, au-delà de l'objectif de développement des jeunes entreprises innovantes visé par ces rencontres, il s'agit aussi «de pousser les jeunes à croire aux études supérieures et de les pousser à l'excellence». A. E.