Le Salon international des énergies renouvelables «Energia Algérie», dans sa première édition, se déroulera du 1er au 3 juin prochain à Alger.C'est ce qu'a annoncé, hier au forum d'El Moudjahid, Yahia Zane, directeur de l'Agence Licorne de communication, organisatrice du salon en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie Mizab.Ayant pour objectif la création d'un espace favorable de synergie entre l'ensemble des opérateurs et professionnels, ce salon, ajoute M. Zane, se veut aussi «un carrefour de rencontres et d'échanges d'informations entre les acteurs institutionnels, universitaires et professionnels afin de contribuer à la promotion et au développement des nouvelles sources d'énergie en Algérie».Et de préciser qu'une centaine d'exposants sont ainsi attendus pour participer à cet évènement, qui s'inscrit dans le sillage du programme national de développement des énergies renouvelables, adopté en 2011 par le gouvernement. Les secteurs d'activité représentés à cette édition d'Energia Algérie portent, notamment, sur les applications des énergies renouvelables et alternatives comme le solaire, l'éolien, le biocarburant, la géothermie, et l'hydraulique ainsi que les domaines liés à la formation, la maîtrise de l'énergie et l'efficacité énergétique des constructions.S'exprimant sur le programme des énergies renouvelables, M. Zane a affirmé que les pouvoirs publics sont appelés maintenant à «passer à l'action pour le concrétiser» à travers, entre autres, la promulgation des textes d'application relatifs, en particulier, à la gestion du fonds des énergies renouvelables et les modalités de connexion des unités de production d'électricité au réseau national de distribution.Adopté en février 2011 par le gouvernement, le Programme national de développement des énergies renouvelables prévoit une production de 22 000 MW d'électricité de source renouvelable, notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur, en plus de 10 000 MW supplémentaires à exporter pour les 20 prochaines années. Ceci correspond à 40% de la production globale d'électricité d'ici 2030 et le double de la capacité actuelle du parc national de production d'électricité.Ce programme devrait générer 200 000 emplois (100 000 postes dans la production nationale d'électricité et 100 000 autres dans l'exportation). B. A.