Les membres de l'Association des compétences algériennes (ACA) ont exprimé samedi à Londres, leur entière disponibilité à travailler pour l'Algérie et soutenir ses efforts de développement dans tous les domaines, pour peu que des projets précis soient définis. "80.000 cadres algériens vivant à l'étranger membres du réseau mondial ACA, sont prêts à contribuer au développement du pays en répondant à des besoins spécifiques notamment dans les domaines de la formation, recherche, santé, technologie", a déclaré à l'APS le vice-président de l'ACA, M. Chahid Fourali. "Nous travaillons avec plusieurs ministères et universités en Algérie. Nous organisons périodiquement des conférences dans plusieurs villes pour faire bénéficier de notre compétence au niveau local", a encore ajouté ce responsable. Un grand nombre de chercheurs et scientifiques algériens établis au Royaume-Uni, ont assisté à la réunion de l'ACA, la deuxième du genre, en présence de l'ambassadeur d'Algérie au Royaume-Uni, M. Amar Abba, et du consul d'Algérie à Londres, Mme Dalila Samah. Dans une allocution d'ouverture, M. Abba a mis en exergue l'importance de l'association dont le but est de faire connaître les compétences entre elles et de découvrir les projets qui pourraient être d'un apport à l'Algérie. "Il s'agit aussi de faire le bilan depuis la rencontre de 2011 de cette association qui a fait un travail à Sidi Bel-Abbès et Tlemcen, entre autres", a ajouté M. Abba assurant les membres de l'ACA du "soutien total" de l'Etat à leur action". Plusieurs communications ont été exposées au cours de la rencontre à l'instar de celles du professeur Yassine Amrani sur "la prise en charge des problèmes respiratoires, une priorité pour l'encadrement de nos patients en Algérie" et celle de M. Mustapha Kouriba (Manchester) sur le management du capital humain. Le débat a été caractérisé par de nombreuses interventions qui ont permis de situer les carences enregistrées lors d'expériences entreprises par les chercheurs en Algérie. Ces derniers ont toutefois mis en exergue les efforts déployés par les ministres pour faciliter ces échanges d'expériences entre les compétences de l'étranger et celles locales. Selon les experts qui se sont rendus en Algérie dans le cadre de l'ACA et qui sont intervenus dans le débat, les ministères ont fait des efforts "incroyables" pour aider les compétences de l'étranger à s'investir en Algérie à aider les compétences locales. "De son côté, l'ACA fournit des efforts méritoires pour pouvoir viser certains domaines de recherche importants pour l'Algérie déjà établis en Algérie", ont-ils reconnu. Il convient de rappeler qu'en février 2011, lors de sa visite à Londres, le secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger, M. Halim Benatallah, avait rencontré les membres de l'ACA et a recommandé la création d'un réseau scientifique et le recensement des compétences algériennes au Royaume-Uni. Il avait exprimé la volonté du gouvernement de mettre en place une véritable stratégie pour les compétences à l'étranger et asseoir une liaison avec l'ACA pour encourager les compétences à mettre leur savoir et leur expérience au profit de leur pays.