Les membres de la Commission nationale de supervision des élections législatives (CNSEL) ont entamé jeudi leur mission dans les bureaux de vote pour veiller à l'application des dispositions de la loi organique portant régime électoral. Le président de la CNSEL, M. Slimane Boudi a souligné dans une déclaration à l'APS que les 316 magistrats de la Commission, accompagnés de 7000 magistrats assistants et représentants de l'appareil judiciaire sont mobilisés durant toute la journée pour superviser cette échéance électorale et parer toute éventuelle infraction. Par ailleurs, ajoute M. Boudi, les membres de la CNSEL poursuivront leur mission au niveau de 11.520 centres de vote et 48.546 bureaux de vote jusqu'à l'opération de dépouillement à laquelle prendront part les représentants des formations politiques en lice, outre les observateurs internationaux se trouvant actuellement en Algérie pour suivre le déroulement de ce scrutin. En réponse à une question sur la suite à donner aux éventuelles infractions, M. Boudi a souligné que la CNSEL "est appelée à trancher aujourd'hui même toutes les infractions alors que le scrutin se poursuivra normalement", ajoutant que "la gestion de l'opération électorale relève du ministère et non de la CNSEL". "Au cas où la partie victime d'infraction décide de soumettre un recours au Conseil constitutionnel, le recours sera joint d'un rapport de la CNSEL pour attester de l'enregistrement de l'infraction", a-t-il souligné, indiquant que "la crédibilité de la CNSEL réside dans sa rapidité à trancher les infractions enregistrées le jour du scrutin". Créée en vertu de la loi organique 01-12 portant régime électoral, la Commission nationale de supervision des élections législatives (CNSEL) est habilitée à prendre les décisions qui s'imposent pour parer à tout dépassement lors du processus électoral et à intervenir dans toutes les étapes de l'opération électorale.