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Appels à la réforme du système financier mondial
Comme alternative à la crise
Publié dans La Tribune le 26 - 10 - 2008


Synthèse de Ziad Abdelhadi

Les marchés financiers mondiaux dévissent à une vitesse hallucinante. L'effet boule de neige entraîne tout sur son passage. Devant l'ampleur du tumulte qui n'a épargné jusqu'à présent aucune place boursière, une levée de boucliers commence à prendre forme. Les dirigeants des pays les plus touchés sont derrière cette initiative. Une première ébauche s'est manifestée depuis quelques jours à Pékin où se sont réunis les 27 pays de l'Union européenne et 16 pays de l'Asie, qui représentent près de 60% du PIB mondial. A l'issue de ce sommet Asie-Europe de deux jours, les 43 pays de l'ASEM s'étaient formellement «engagés à entreprendre une réforme réelle et de fond des systèmes internationaux monétaire et financier» ; jugeant également que ladite réforme passait par un rôle accru du Fonds monétaire international (FMI) «dans l'assistance aux pays sérieusement touchés par la crise, à la demande de ces derniers». Car, après les marchés boursiers, les banques et les grandes entreprises de divers secteurs, plusieurs pays du monde entier se retrouvent au bord de la faillite, dont certains qui affichaient encore récemment une belle santé. Le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Argentine, la Turquie, la Serbie, le Mexique ou la Corée du Sud pourraient, selon la presse américaine, devoir faire appel à une aide du FMI.
Le Pakistan, l'Ukraine, le Belarus et la Hongrie sont déjà en discussion avec le FMI qui dispose de quelque 200 milliards de dollars et pourrait faire appel au soutien de certaines grandes banques centrales. Avec un prêt de 2,1 milliards de dollars, l'Islande est devenue vendredi dernier le premier pays occidental depuis 1976 à recourir à un emprunt auprès du FMI.«Même si certaines conditions politiques seront toujours attachées aux prêts du FMI, les conditions seront moins nombreuses et plus ciblées que par le passé», a assuré le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, en évoquant le «choc financier le plus dangereux depuis les années 1930». Pour en revenir au sommet de Pékin, le Premier ministre chinois à lancé hier : «Nous avons besoin d'innovation financière pour mieux servir l'économie, mais avons encore plus besoin d'une plus grande régulation pour assurer la stabilité financière», soulignant que «l'économie virtuelle doit être coordonnée avec l'économie réelle». Et d'annoncer que la Chine prendrait une part active au grand sommet du G20 du 15 novembre à Washington.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a, de son côté, appelé vendredi à la mise sur pied d'une «nouvelle solidarité mondiale» pour que les pays pauvres ne fassent pas les frais de la crise financière et économique.
«La crise actuelle va affecter tous les pays mais ceux qui en souffriront le plus seront probablement ceux qui en sont le moins responsables, les pays pauvres en développement», a affirmé Ban Ki-moon à l'issue d'une réunion des chefs des principales agences de l'ONU, du FMI et de la Banque mondiale. Mais trois semaines avant le sommet de Washington, les mauvaises nouvelles économiques s'accumulent et la tempête n'en finit de pas de souffler sur les marchés financiers. Les Bourses de Tokyo et de Wall Street sont tombées vendredi à leur plus bas niveau depuis avril 2003.
Celle de Paris a perdu 43% depuis le début de l'année.
Rare marché ouvert le samedi, la Bourse d'Arabie saoudite cédait plus de 9% quelques minutes après le début des transactions à 08h00 GMT. A Riyad également, les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des six monarchies du Golfe ont entamé hier à huis clos une réunion extraordinaire sur les conséquences de la crise financière internationale.
Le pétrole voyait ses prix continuer à déprimer, en route vers les 50 dollars le baril après un sommet à 147 dollars en juillet, malgré une réduction de production décidée vendredi par l'OPEP. Les prix des matières premières s'effondrent et même l'or, traditionnelle valeur refuge, est retombé vendredi à son plus bas depuis septembre 2007. Sur le front bancaire, la banque belge KBC a demandé une recapitalisation de 3,5 milliards d'euros de l'Etat belge, avant l'ouverture des marchés demain, selon la presse belge hier et, en Allemagne, les banques publiques régionales WestLB et HSH Nordbank veulent faire appel à l'aide de l'Etat allemand, selon l'hebdomadaire Der Spiegel.
Soulignons enfin que de nombreux experts en marché financier avancent que la crise est loin de s'estomper. «Elle va durer au moins jusqu'à la fin 2009», a prévenu le ministre allemand des Finances Peer Steinbrück dans un entretien paru aujourd'hui dans le quotidien Bild am Sonntag. Le ministre allemand du Parti social-démocrate a soutenu pour sa part dans ce même organe que «le risque d'un effondrement est encore loin d'être passé. Il serait erroné de lever l'alerte».


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