La mise en place d'un mécanisme conjoint pour la couverture des catastrophes naturelles dans la région arabe demeure un impératif de premier ordre.C'est ce qui ressort de la 29e conférence de l'Union générale arabe des assurances (Ugaa), qui se tient depuis lundi, à Marrakech (335 km au sud de Rabat), autour du thème «L'assurance face aux mutations dans le monde arabe».Les participants à cette rencontre ont, également, insisté sur la nécessité pour les compagnies d'assurances d'accorder davantage d'intérêt à la science du management des risques et ses différentes applications. Ils ont considéré, avant-hier soir à Marrakech, lors d'une séance en plénière de cette conférence, que le secteur de l'assurance et de la réassurance était l'un des champs d'activité les plus profondément impactés par les évènements survenus dans plusieurs zones arabes. Les experts, spécialistes et responsables du secteur de l'assurance et de la réassurance, présents à cette rencontre de trois jours, ont estimé que les répercussions du «printemps arabe» prouvaient l'existence d'imperfections qui ont touché le domaine des assurances dans certains pays arabes. Ainsi, ils se sont déclarés favorables à la création d'unions locales regroupant les sociétés d'assurances en vue de s'ériger en véritable noyau apte à contribuer à la dynamique économique que connaît la région et se sont prononcés pour la promotion de la transparence et de la précision dans les clauses contenues dans les contrats d'assurances. Environ 1 800 professionnels, venus de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Mena), prennent part à cette conférence qui vise à «renforcer et à développer de nouvelles voies aussi bien à travers des coopérations inter-arabes qu'au niveau des partenariats à nouer avec d'autres régions dans le monde». Plusieurs sujets sont en débat lors de conférences dont notamment «Les répercussions du printemps arabe et leur impact sur l'industrie de l'assurance arabe : défis et solutions» et «La gestion des risques par les sociétés d'assurance et de réassurance : état actuel et perspectives». B. A.