[image] Photo : Sahel Par Younès Djama L'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM) débutera demain et durera trois jours. Le coup d'envoi de l'épreuve de passage au palier secondaire sera donné par le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, à partir de la wilaya de Blida. Selon les chiffres communiqués par le ministère, 775 955 candidats, entre scolarisés et libres, passeront cet examen. Les filles seront plus nombreuses que les garçons. Elles sont au nombre de 431 016 candidates contre 340 268 garçons. Prendront également part à cet examen 2 841 candidats issus des écoles privées et 226 autres aux besoins spécifiques. Le nombre des candidats libres est de 4 671. Ils seront également 743 949 candidats à passer l'épreuve d'éducation physique et sportive, 243 096 à passer celle d'éducation musicale, 389 244 pour l'éducation artistique et 284 405 à l'examen de langue amazighe. D'autre part, le ministère de la Justice a annoncé que 4 064 prisonniers passeront l'épreuve du BEM et seront répartis à travers 34 établissements pénitenciers homologués par l'Office national des examens et concours (Onec). Ces examens entrent dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de réinsertion sociale des prisonniers. Une politique plutôt «réussie», selon le département de la Justice, qui en veut pour preuve l'augmentation «exponentielle» des admis à cette épreuve, d'année en année. Tous les moyens humains et logistiques semblent être mis en place par les services du département de M. Benbouzid pour la réussite de cet examen, dont le budget alloué s'élève à plus de 1,6 milliard de dinars. Répartis sur 2 590 centres d'examen, ils seront 120 000 surveillants, durant ces épreuves. Le MEN annonce, par ailleurs, que «53 000 enseignants s'attèleront à la correction des feuilles d'examen», précisant que «les observateurs seront au nombre de 5 324. L'annonce des résultats est attendue pour le 2 juillet prochain». Intervenant au lendemain des épreuves du baccalauréat, l'examen du BEM semble à l'abri de la tempête de «fuite des sujets» ayant accompagné l'épreuve du BAC et qui a créé un climat de confusion parmi les candidats, synonyme d'un surplus de stress. Espérons que cela ne se produise pas avec les candidats au BEM, au risque de les perturber davantage.