[image] Par Mohamed Touileb Monstrueux, c'est comme ça qu'on pourra qualifier le jeu sur terre battue de l'Espagnol Rafael Nadal. Sur sa surface de prédilection, «Rafa» a battu son bourreau, Novak Djokovic contre qui il avait essuyé 5 défaites consécutives la saison passée. Deuxième au classement ATP, le Majorquin a confirmé lors de cette quinzaine qu'il est bel et bien le roi de la «terre rouge». Le seul maître sur terre. Sept fois vainqueur sur huit participations à Roland Garros, Nadal a fait exploser tous les chiffres et devient le premier tennisman après le mythique Pete Sampras à avoir remporté 7 fois le même Grand Chelem. A une exception près, Nadal l'a fait en accomplissant cet exploit renversant à 26 ans soit 3 ans de moins que l'américain considéré comme l'un des meilleurs tennismen dans l'histoire de la discipline. Dans la lignée d'Ivan Lendl, Boris Becker ou Bjorn Borg qui vient lui aussi de voir son record tomber, lui qui avait remporté Roland Garos à six reprises. Durant son séjour parisien, Nadal aura fait des ravages sur les cours de la capitale française. Avec son coup droit dévastateur, sa vitesse de déplacement et sa qualité de retour hors normes, il n'a fait qu'une bouchée de ses homologues réduits en sparring-partners. Même son compatriote David Ferrer n'a pu faire le poids en demi-finale où il a été «rincé» en 3 sets. Comme dans tous ses matchs où il a tout simplement balayé ses malheureux adversaires, avant sa finale contre «Djoko» qui a réussi néanmoins à lui «chiper» un unique set. Le seul concédé par le désormais septuple vainqueur des internationaux de France qui a disposé du Belgradois 3 sets à 1 (6/4, 6/3, 2/6, 7/5) après 3h49 de jeu et une rencontre jouée en deux actes (deux jours en fait) à cause de la pluie qui l'avait interrompue dimanche avant de reprendre 24 heures plus tard. Le 7e ciel aussi loin qu'il parait, le Matador l'a décroché pour mettre un 11e trophée majeur dans une galerie des plus garnies.