Photo : Riad De notre correspondant à Annaba Mohamed Rahmani
Le Festival national de la musique et de la chanson citadine ayant démarré sur les chapeaux de roues et durera jusqu'au 6 août courant a été une bouffé «d'oxygène culturel» pour la Coquette. Une oxygénation -si l'on peut dire- qui redonnera vie à cette expression artistique et qui permettra aux mélomanes d'apprécier les talents des artistes venus des quatre coins du pays. Le tout Annaba se délectera de ces musiques qui touchent tous les genres, vivra au rythme de ces soirées qui seront organisées un peu partout, au Théâtre régional Azzeddine- Medjoubi, au Palais de la culture, au Théâtre de verdure mais aussi sur les plages de la ville qui connaissent déjà une animation particulière en ce mois de jeûne.Ce qui a donné encore plus de rayonnement à cet évènement pour toucher le plus de monde possible, c'est la délocalisation partielle du festival qui sera ainsi partagé entre les communes de la wilaya de Annaba. El Bouni, Tréat, Oued El Aneb, Seraïdi et Aïn Berda disputeront à la Coquette le droit d'accueillir sur leurs terroirs cette pléiade de chanteurs talentueux tels que M'Barek Dakhla, le maître local du chaâbi ou encore des artistes célèbres et qui ne sont plus à présenter tels que Med Tahar Fergani, Naïma Ababasa ou le Tunisien Adnane Echaouachi. D'Alger, de Tizi Ouzou, de Constantine d'Annaba ou de Skikda ces artistes, Mehdi Tamache, Sid-Ali Drissi, Ali Reda, Samir El Kettara, Khalil Taoufik, Issam Ferioukh, Yacine Ferroudji et Mourad Kermiche vont se surpasser pour le plaisir d'un public connaisseur mais qui a été sevré depuis quelque temps de ces musiques du terroir et de ce folklore local qui se ressuscite à partir de «ces fragments» qu'on essaye de recoller, chaque artiste apportant sa musique et sa chanson à l'édifice culturel qu'on veut restaurer.Cette 7e édition du Festival national de la musique et de la chanson citadine, programmée en plein mois de Ramadhan, sera peut-être le point de départ d'une renaissance de la musique et de la chanson à partir de cette ville connue pour son attachement et son amour pour toutes les musiques, particulièrement le malouf et le chaâbi, des genres très prisés par les populations de la région.