Microsoft Algérie a présenté, hier, la «Klein Team», première équipe algérienne qui a réussi à monter sur le podium et se classer troisième lors du concours mondial de la firme américaine «Microsoft imagine Cup» qui s'est déroulé, en juillet dernier, à Sydney (Australie). Leur projet a été choisi sur350 retenus à travers le monde. Cette équipe représentée par Amine Bounoughaz s'est distinguée avec son projet (dialife), une plateforme de santé en ligne révolutionnaire qui répond aux besoins des patients diabétiques. «C'est un système qui permet aux médecins ainsi qu'aux familles des diabétiques de suivre le sujet et d'interagir avec lui en ligne et à distance», selon les concepteurs de cette application. Les trois membres de cette équipe, issus de trois universités algériennes, à savoir Biskra, Boumerdès et Chlef, n'ont pas caché leurs satisfaction et se sont dit fiers d'honorer l'Algérie. Pour eux, le secret de cette réussite réside dans la persévérance. Pour sa part de le Directeur général de Microsoft Algérie, M. Mourad Naït a assuré que cette consécration va encourager davantage les étudiants algériens et leur redonner confiance en leurs capacités créatives à répondre à des problématiques mondiales. Le même responsable a présenté, en outre, le programme de la nouvelle édition du concours qui se déroulera en Russie, en 2013. Pour la prochaine édition, M. Naït espère rassembler quelque 3 000 étudiants. «La matière grise existe en Algérie et elle a besoin juste d'un accompagnement, ce que nous faisons actuellement», a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a évoqué la problématique des paiements des applications créées en Algérie en raison de la complexité du système bancaire algérien. Pour lui, la création d'applications est une opportunité pour l'Algérie puisqu'elle permet des rentrées de devises considérables. Le Dg de Microsoft Algérie a reconnu aussi que le phénomène du piratage des logiciels est très pratiqué en Algérie et même par des entreprises. «Microsoft ne peut pas résoudre ce problème tout seul», a-t-il reconnu, estimant que ce n'est pas une question de lois et cadre réglementaire mais de pratique. Et pour cela, seule l'information peut lutter pour le moment contre cette pratique qui nuit à l'économie du pays, a-t-il conclu. S. B