Photo : Riad De notre correspondant à Béjaïa Kamel Amghar
Ali Laskri, le premier secrétaire national du FFS, a donné, tard dans la soirée d'hier, le coup d'envoi de l'université d'été de sa formation, placée sous le signe de la rentrée sociale et des élections locales du 29 novembre prochain. Ce séminaire, qui comprend plusieurs communications et ateliers de formation, s'étalera sur trois jours. Dans son allocution d'ouverture, présentée devant plus de 200 cadres et militants de sa formation, Laskri a longuement abordé la situation présente du parti et ses perspectives futures. Implicitement, il s'est félicité du retour triomphant du parti sur le terrain électoral à la faveur des élections législatives du 10 mai dernier. Le FFS avait, pour rappel, terminé la course au quatrième rang avec 27 députés élus. Un groupe parlementaire qui compte exploiter la tribune du Parlement pour œuvrer à la démocratisation effective de la vie politique nationale. A ce propos justement, le premier responsable du FFS a plaidé pour «l'association de l'APN dans l'élaboration de la loi de finances, article par article, au lieu de la lui soumettre en un tout pour adoption». Poursuivant sur sa lancée, Laskri a appelé les militants présents à booster cette dynamique de redéploiement du parti pour une amélioration constante de ses performances électorales. Il sous-estimera le mouvement de dissidence conduit par l'ancien premier secrétaire national, Karim Tabou. «La base sociale du parti ne cesse de s'élargir. Toutes les sections du parti à travers le pays ont enregistré un nombre important d'adhésions», avait-il laissé entendre, en appelant les jeunes Algériens à rallier le FFS, «un parti qui s'inscrit dans le sillage du mouvement national qui avait libéré le pays de la colonisation». Dans les propos de Mustapha Merouani (secrétaire de la section de Souk El Thenine), Ali Rabhi (maire FFS de la ville), Khaled Tazaghart (fédéral en exercice) et Rachid Chabati (député), qui l'ont précédé à la tribune, le thème des élections locales du 29 novembre prochain a été également prédominant. Tous ont appelé les structures du parti à se mobiliser en perspective de cette échéance pour rendre au FFS ses majorités dans les assemblées locales. Le programme de ce séminaire, dédié à la formation des militants et l'organisation des rangs du parti, focalise également sur le prochain scrutin municipal. On retiendra notamment la communication d'Ahmed Djeddaï, ancien premier secrétaire, intitulée «Stratégie et discours électoral». Dans la même veine, Chafaâ Bouaïche, l'actuel secrétaire national à l'information, a choisi de se pencher sur «L'information et la communication comme moyens de mobilisation politique». Khaled Tazaghart et Nassim Saddek se proposent d'explorer «L'action et l'organisation des structures du parti». Imad Boubekri et Belkacem Amarache expliqueront à l'occasion «Les dynamiques de groupes». D'autres intervenants sont au menu, à l'image de d'Arezki Derguini, Ikhlef Bouaïche et Rachid Hallet qui animeront des ateliers portant sur des thèmes toujours en relation avec les élections. Dans ce sens, on reprendra quelques intitulés, qui sonnent déjà comme des slogans pour la prochaine échéance : «Préparation et surveillance d'une élection», «Conférence de presse et déclaration politique» et «Citoyenneté et protection de l'environnement ». Le FFS met visiblement le paquet sur les élections locales du 29 novembre prochain dans le but de reconquérir tous les espaces concédés au fil de ses boycotts précédents.