Voilà au moins quelqu'un qui n'est envoyé par personne qui a une bonne lisibilité de la vie sportive du pays, une bonne compréhensibilité des choses du sport pour l'avoir pratiqué et endossé des responsabilités au sein des hautes instances nationales et internationales. Quel Algérien peut se targuer d'avoir assumé des responsabilités continentales avec autant de compétences ? Combien d'Algériens ont eu ce privilège ? Il faut le dire, après chaque échec, les Algériens espéraient qu'avec la désignation d'un nouveau ministre des Sports, ce dernier les sortirait de l'ornière. Mais hélas, depuis, l'Algérie continue de traîner et la plupart de ses sports sont en fin de cycle, en voie de garage! Au lieu de changer les textes et les hommes qui ont atteint leurs limites, des boucs émissaires sont vite trouvés. On assiste du coup à des limogeages de responsables au sein des structures en cascade. Malgré ces échecs honteux, les responsables des sports en Algérie, ministère, COA et fédérations n'ont pas été du tout inquiétés et continuent à faire comme si rien ne s'était passé. Pis on continue à travailler avec les mêmes textes rudimentaires ainsi que les mêmes méthodes où tout se résume au président de la fédération, au ministre ou au président du COA. Du coup on retrouve des inamovibles au sein de la fédération qui continuent à gérer les affaires sans être inquiétés du tout. Malgré des résultats catastrophiques, les responsables continuaient à s'accrocher comme si c'était leur héritage paternel. Se sentant incapable de mener le changement, le public sportif tombe dans des suspicions profondes, en disant que le sport algérien est frappé par une malédiction. On faisait allusion aux nominations des ministres et à celle du ministre El Hachemi Djiar jusqu'à ce que des voix se soient élevées pour demander son remplacement et celui de tous les autres qui, ont conduit, le sport à cette catastrophe. De 2002 à aujourd'hui : Le cauchemar ! C'est alors que le nouveau ministre des Sports, un notable qui vient d'être fraîchement propulsé à la tête de l'instance suprême du sport algérien entreprend de descendre en personne sur les terrains, très décidé à retrouver l'équilibre et la place du sport et à la faire revenir dans le gotha mondial. C'est que le nouveau boss du MJS, Mohamed Tahmi, prend ses nouvelles fonctions à bras le corps ! Il s'arme pour cette chose de son plus grand arsenal et de son plus beau sourire. En tout cas, le nouveau patron assura qu'au cours de son mandat, il poursuivra l'incompétence jusque dans ses derniers retranchements. Comme à son habitude, I'ex-président de la FAHB (de 1998 à 2001) savait que quand on l'envoyait, il devait savoir comment s'y prendre. Aussi prit-il soin d'expliquer aux sportifs qu'il avait été très sensible à leurs plaintes, que de fermes décisions seraient arrêtées pour le retour du sport aux sportifs, que ce retour était imminent. L'ex-chef du service cardiologie au CHU de Tizi Ouzou, ne sera pas l'heureux locataire du ministère sis au 1er -Mai (son quartier), il a du pain sur la planche. Nous lui souhaitons bonne chance dans sa nouvelle fonction. C'est l'Algérie que nous voulons voir réussir. M. G.