Pour ceux qui l'attendent avec impatience pour faire le plein en nouveautés livresques, le Salon international du livre d'Alger, lequel est à sa 17e édition cette année, aura lieu du 21 au 29 septembre 2012. Avec un nouveau commissaire à sa tête, à savoir : M. Hamidou Messaoudi, le 17e Sila a, cette fois, plié et rangé son grand chapiteau pour revenir au Palais des expositions des Pins-Maritimes. Un choix judicieux entrepris par les organisateurs et cela en vue de faciliter l'accès aux nombreux visiteurs du salon en raison de la large disponibilité des moyens de transports dans cette zone de la capitale. Autres bénéficiaires de ce retour à la Safex : Les exposants qui auront plus d'espace pour leurs stands. Considéré comme l'un des plus grands rendez-vous culturels de l'année, le 17e sila verra la participation, cette année, de pas moins de 200 éditeurs-représentants, ce qui environne 40 pays, dont les pays arabes et africains. Avec le slogan «Mon livre, ma liberté», ce 17e Sila intervient en pleine célébration du cinquantenaire de l'indépendance. Dans ce contexte, les organisateurs ont tracé un programme adéquat autour de la thématique de la Guerre de libération dont des débats et des rencontres. Dans ce sillage, le programme du 17e Sila s'est doté cette année d'un pôle cinéma organisé en partenariat avec la cinémathèque d'Alger qui abritera les projections. Du 22 au 27 septembre, les cinéphiles auront à découvrir les adaptations cinématographiques de romans algériens et étrangers sur grand écran dont le film Le Pain Nu de Mohamed Choukri. A raison de 3 séances par jours, la dernière projection, celle de 18h, sera suivie d'un débat autour du film projeté et cela en présence des invités du Sila. Par ailleurs et quatre ans après la création du stand Esprit Panaf, lieu de célébration de la littérature africaine du Sila, cette année, un programme spécial est tracé pour rendre hommage aux cinquante ans de littérature africaine, indépendante et cela sous le slogan «Lettres d'Afrique». Au menu des conférences des rencontres thématiques, des tables rondes mais aussi un forum pour faire le bilan de la littérature africaine et souligner son effervescence. Lieu de rencontres par excellence entres éditeurs et lecteurs, le Sila donnera, également, l'occasion à nos éditeurs algériens d'exposer leurs dernières nouveautés et booster ainsi le marché du livre, un marché qui patine durant toute l'année et souffre d'un grand nombre d'obstacles dont le manque de lectorat, l'absence de médiatisation ainsi que plein d'autres soucis. W. S.